Resident Evil: Marhawa Desire Tome 3
Après un premier tome vraiment à chier et un second volume très nanardesque, vous pouvez retrouver depuis le 8 mai, le troisième numéro du manga Resident Evil : Marhawa Desire de Capcom dans les boutiques spécialisées. Aussi étonnant que cela puisse paraître, on était plutôt content à l’idée de retrouver notre petit attardé de Rick pour de nouvelles aventures pitoyables.
Après les révélations de mère Garcia sur les circonstances de la mort de l’élève Nanan et le retour de cette dernière sous forme de mutant avide de vengeance, la mort plane plus que jamais au-dessus de l’école Marhawa. Avec son oncle gravement blessé, Rick se retrouve seul face à une situation qu’il ne maîtrise plus du tout.
Comme avec Les feux de l’amour, Resident Evil : Marhawa Desire nous dévoile à chaque volume des éléments de l’intrigue bourrés de pathos. Ainsi, on apprend dès le début que Bindi est en fait la sale petite garce responsable de tout ce bordel. Outrée par le comportement de mère Garcia qui taisait le harcèlement scolaire dont souffraient certains élèves (comme Nanan) pour ne pas nuire à la réputation de l’école, Bindi avait décidé de la rayer de la carte. Ainsi après avoir joué du djembé avec ses amis hippies autour d’un feu de camp, notre jeune contestataire en herbe, avait, avec l’aide d’une étrange inconnue (probablement quelqu’un de la Umbrella Corporation), décidé de laisser déferler sur l’école des hordes de zombies en contaminant ses élèves… Oh la vilaine !
En plus de cette intrigue ridiculement amusante, les conneries continuent à s’empiler. Par exemple, alors que tonton Dough est gravement blessé, on n’en entend plus parler après qu’il s’est fait répandre les tripes au début du tome. On peut également noter l’introduction de nouveaux personnages comme s’ils allaient être des héros du récit et qui sont éliminés quelques pages après leur apparition. Côté histoire, on reste donc extrêmement proche d’un shonen. En revanche, c’est le côté extrêmement gore de l’ouvrage qui en fait en seinen. Ici, aucune raison de se plaindre, la quasi totalité des planches étant couverte de sang. On a donc très largement notre quota de zombies et de massacres.
Bref, aussi mauvais et stupide que ce soit ce manga si on l’analyse de manière sérieuse, il reste un ouvrage bourré d’action et très dynamique que l’on peut consommer comme un agréable nanard. Ce serait en revanche beaucoup dire que l’on en raffole. Toutefois, l’arrivée de Chris Redfield et son équipe nous promet un prochain tome dopé à l’adrénaline. Espérons qu’il reste aussi involontairement couillon que les tomes 2 et 3, autrement ça risque d’être aussi mauvais que le premier volume.
Heu après lecture des critiques des tomes je n’est qu’une chose à dire…
La personne qui fait les critiques devrait prendre des vacances et peut être ouvrir un véritable livre. Je trouve ces commentaires stupide et répétitif “besoin peut être de se défoulé ?” bref sa manque d’un aspect neutre et véritable… En plus de traité les lecteurs d’idiots “ce que l’on peut comprendre sur la critique du T1″ la critique s’amuse à se foutre royalement de l’auteur… Je pense déjà que de 1 la critique ne connait pas le jeu ou peu et 2 je ne sais pas sur quel expérience elle se base pour sa critique mais à en lire le pavé j’espère qu’il a lu plus de 3.000 mangas pour tenir un discourt “expert” ainsi…
Oups on dirait que j’ai marché sur un Fanboy. Comme tu le dis toi même, si vous voulez lire un truc : lisez un “véritable” livre. Car là c’est du nanard de haut rang réservé aux fanboys dans ton genre.