Critique de I am a Hero, Tome 8
Après un septième tome vraiment captivant, nous avons été ravi de pouvoir retrouver la suite des aventure d’Hidéo en septembre 2013 avec la sortie de ce huitième volume. Ainsi, alors que les éditions Kana continuent à publier I am a Hero en France, Kengo Hanazawa avait laissé notre héros dans une situation plus que périlleuse à la fin du dernier volume : s’en est-il sorti ?
Engagés dans une mission suicide pour récupérer de la nourriture dans les sombres couloirs du restaurant du centre commercial, Hidéo et les autres hommes du groupe doivent très vite affronter des zombies. C’est la débandade et seules les compétences de tir d’Hidéo pourront leur sauver la mise. Pendant ce temps, alors que les zombies ont réussi à attaquer le groupe de survivants réfugié sur les toits, Yabu, la jeune femme qui servait d’esclave sexuel au groupe de dirigeants, essaie tant bien que mal de sauver Hiromi à laquelle elle est menottée.
Alors que vous refermiez le tome 7 de I am a Hero avec de nombreux doutes sur l’avenir d’Hidéo, le début de ce huitième volume ne rassure en rien le lecteur. On retrouve notre héros après une courte ellipse au cours de laquelle une bonne partie de l’équipe de la mission s’est faite massacrée. Seul, désarmé et caché dans un placard, on redécouvre alors le Hidéo des premiers tomes : profondément inquiet, instable et obligé de recourir à des artifices (comme la création d’un “maître” avec ses doigts avec lequel discuter) pour se calmer. Ce retour à la situation initiale de notre héros est toutefois rapidement, mais surtout habilement, contrebalancée par un constat qui pousse Hidéo à assumer une partie de son rôle de héros : il est le seul à pouvoir sauver sa peau et celle de l’autre survivant du massacre. La trame de l’histoire est ainsi parfaitement maîtrisée et le retour du fusil bienfaiteur dans les mains de son propriétaire légitime marque ainsi une étape supplémentaire dans l’évolution de notre héros qui s’avère de plus en plus adapté aux situations dramatiques.
Les affrontements avec les dizaines de zombies sont d’ailleurs une nouvelle révélation du talent de Kengo Hanazawa. La mise en scène est impeccable entre parties dessinées à la première ou à la troisième personne. Chacune est visuellement splendide et l’organisation des dessins du mangaka offre un dynamisme incroyable. Les pages de la bataille entre Hidéo et les zombies sont aussi particulièrement prenantes et on se retrouve à compter avec Hidéo les cartouches qui lui restent alors que l’on fait défiler les pages à grande vitesse.
Du côté de Yabu, celle-ci s’avère un personnage plutôt intéressant (bien que mal dessiné pour le coup) et on est heureux de voir qu’elle n’est pas sacrifiée aussi facilement que certains autres personnages. Toute la partie du tome qui la concerne est ainsi marquée par des scènes crues et violentes mais qui permettent néanmoins au personnage de se révéler extrêmement déterminé. Un trait de caractère essentiel pour que le duo qu’elle constituera dans la suite avec Hidéo soit adapté. On peut imaginer que, poussé par la jeune femme, Hidéo se révélera enfin le héros qu’il est vraiment.
Kengo Hanazawa signe donc une nouvelle fois un tome fantastique, si rythmé et immersif que vous arriverez bien trop vite à la fin. Une fin qui, avec ce nouveau duo, nous promet de futures aventures tout aussi passionnantes dans ce Japon envahi de zombies.
Houla ca donne envie ! Merci pour cet article !
encore un tome que j’aurais avalé en 2,2 … patienter aussi longtemps pour quelques dizaines de minutes de plaisir c’est quand même bien frustrant… pourquoi les bons mangas sortent t’ ils à cette vitesse d’escargot?? pourquoi?? ( gantz, berserk, l’habitant de l’infinie, bakuon reto, vinland saga …) par contre ces saloperies de shonen nous sont dégueulés chaque mois à une cadence infernal… monde de merde