En annonçant que la série avait connu quelques ajustements en terme de violence après l’accueil parfois polémique du premier épisode de la saison 7, Gale Anne Hurd avait généré un raz-de-marée parmi des fans déjà lassés par le ton déjà trop souvent insipide de la série. Pourtant, comme souvent avec The Walking Dead, difficile de savoir sur quel pied danser puisque le showrunner Scott M. Gimple et Greg Nicotero se sont empressés de démentir les affirmations de Hurd : ils n’auraient pas modifié certains épisodes de la saison 7B qu’ils étaient encore en train de filmer après la diffusion de l’épisode 1 de la saison 7.

Cela veut-il pour autant dire que nous devons nous attendre à plus de violence dans la suite ? Pas forcément, si on en croit Scott M. Gimple :

“L’horreur de ce qui arrive à ces personnages [Glenn et Abraham] était propre à cet épisode [l’épisode 701] ainsi qu’au début de cette toute nouvelle intrigue. Je ne pense pas que cela forme le niveau 0 du degré de violence que nous devrions forcément avoir dans la série. […] Mais je me répète, la violence de cet épisode était liée aux besoins de la narration… […] Si nous devons voir quelque chose d’aussi violent, cela doit répondre à un besoin de l’histoire.”

De son côté, Greg Nicotero a tout simplement affirmé “qu’ils ne se censureraient jamais“. Reste qu’il est difficile de savoir qui croire quand on sait que les cadres d’amc continuent à rendre la série toujours plus grand public et commerciale.

À titre personnel, je serais choqué qu’une telle série finisse par s’auto-censurer pour choyer la ménagère de 50 ans américaine fan de post-apocalyptique, mais n’en appelle pas pour autant à ce que la série suive le chemin inverse en tombant dans une sorte de Torture Porn dont le seul but serait de choquer. Tout est une question de dosage, mais, pour l’heure, à part lors de rares éclats, The Walking Dead continue à être une série particulièrement molle qui gagnerait à créer une vraie tension à défaut de s’étirer dans le vide.

Source : Entertainment Weekly