Passablement déçu par le huitième épisode d’Ash Vs. Evil Dead, je redoutais de voir cette série, pourtant très distrayante dans son ensemble, rater les deux derniers épisodes de sa première saison. Pourtant, je ne vous le cache pas, c’est avec un grand plaisir que j’ai visionné Bound to the Flesh, le neuvième et avant-dernier épisode de la saison.
Ainsi, alors que la série conclura sa première saison ce samedi soir sur Starz aux États-Unis, Bound to the Flesh a réussi à renouer avec le meilleur d’Ash Vs. Evil Dead : des situations drôles et inattendues, du gore gratuit et réussi et de nouveaux développements de l’univers Evil Dead.
Effectivement, là où Ash m’avait plutôt ennuyé dans l’épisode précédent, j’ai retrouvé ici le personnage que j’affectionne tant notamment à cause de son côté anti-héro égoïste et je-m’en-foutiste. Le voir découper son double à la tronçonneuse sur Just the Two of Us fera partie de mes moments de télé préférés de 2015. Au-delà d’Ash, l’épisode doit également beaucoup à un retour plus prononcé du duo Kelly/Pablo qui, une fois encore, s’impose comme un des piliers d’Ash Vs. Evil Dead. Que ce soit les passages dans la forêt, accompagnés par les promeneurs égarés, ou leurs discussions avec Ash, cela est un véritable plaisir de les suivre. Mention aux randonneurs, qui méritent l’oscar des meilleures marionnettes de 2015.
Autre point fort, l’arrivée au cœur de l’intrigue de Ruby dont la présence à l’écran était bien trop faible depuis le début de la série. Même si je ne suis pas encore convaincu à 100% par son personnage, je dois avouer avoir fortement apprécié sa nonchalance et avoir été surpris par un cliffhanger qui ne peut que nous donner envie de foncer découvrir The Dark One, le final de la saison.
Bref, Bound to the Flesh est une nouvelle preuve qu’Ash Vs. Evil Dead est la série de cet automne/hiver 2015 qu’il serait idiot de ne pas découvrir surtout en tant que fan d’horreur. Que nous réserve le dernier épisode ?
1 commentaire
Autre gros point fort de cet épisode selon moi : le personnage délirant de Deadite-Amanda, absolument grandiose en ventriloque improvisée ! Sinon, comme d’hab, bonne critique !