Vous vous souvenez de Zombie, l’un des trois films de zombie indiens qui faisaient la course pour être le premier film de zombie indien à sortir en salle ? Renommé Rise of the zombie et toujours réalisé par Devaki Singh et Luke Kenny, Zombie a remporté la course puisqu’il fera son apparition sur les écrans de cinéma indiens le 22 février prochain.
On en sait un peu plus aujourd’hui sur le personnage incarné par Luke Kenny (l’acteur principal du film). Il interprète ainsi Neil Parker, un photographe passionné par la nature qui va petit à petit se transformer en zombie. Le trailer est beaucoup plus pro que les premières images auxquelles on avait eu droit, mais il faudra attendre un moment encore avant de pouvoir voir le résultat final.
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Il n’est pas toujours évident de classer les démons ou possédés dans la catégorie des zombies. Nous avons toutefois des exemples comme [REC] ou Demoni qui prouvent que cela est tout à fait possible. A la vue des premières images de Valley of the demon, un film indépendant réalisé par Rhodri Jones, on peut facilement penser que Valley of the Demon en fera partie.
En ce qui concerne l’histoire, elle est quelque peu banale puisqu’elle raconte les aventures d’un groupe de jeunes se rendant à une rave party dans une forêt. Ils sont alors attaqués par des démons invoqués par un clan satanique désirant amener l’enfer sur terre.
Ces premières images ne sont pas du tout convaincantes mais il est dur de juger en si peu de secondes. En revanche, les motivations du réalisateur peuvent nous permettre d’y croire un peu plus puisqu’il explique que son objectif est de réaliser un film à l’ambiance proche de celle des splatters des années 80. De la même manière, le responsable des effets spéciaux promet qu’il y aura peu d’effets ajoutés à l’ordinateur et que les trucages seront réalisés à l’ancienne. Les belles paroles c’est bien, maintenant faut concrétiser.
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Chaque année le Super Bowl rassemble plus de 100 millions de téléspectateurs américains derrière leurs écrans de télévision. A cette occasion, un grand nombre d’entreprises (Coca-Cola, Pepsi, Taco Bell, Samsung…) déboursent des millions de dollars, pas moins de 4 millions pour 30 secondes de spot, afin de faire connaître leur marque et leurs produits. Aussi énorme que semble cette somme, il faut savoir que cet investissement s’avère souvent très rentable et que des groupes pas forcément très importants se permettent cette folie financière. Wonderful Pistachios (Oui oui ils vendent des pistaches !) a ainsi recruté le chanteur PSY (Gangnam Style) pour son spot, rien que ça.
Côté Zombie, c’est la machine de guerre World War Z qui s’est offert un spot d’une trentaine de secondes. Cette campagne de communication s’avérera certainement très fructueuse pour gonfler les chiffres d’entrée en salle à la sortie du film le 21 juin 2013 aux Etats-Unis. Le trailer ne compte que quelques nouvelles images et ne nous apprend rien de plus sur le film si ce n’est à quel point les moyens financiers mis en jeu sont énormes.
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Depuis quelques années les oeuvres zombies en provenance des pays nordiques se multiplient. Pas forcément très inspirées comme Dead Snow, la comédie norvégienne avec des zombies-nazis, ou au contraire très originales, comme le roman suédois Le retour des morts de John Ajvide Lindqvist, ces oeuvres sont souvent surprenantes. Surprenant, un adjectif qui qualifie très bien le film norvégien Dark Souls (aka Zombie Driller, Mørke sjeler), cet étrange croisement entre polar et film de zombies qui s’inscrit pleinement dans la lignée des films suscités. Avec Dark Souls on retrouve toutefois deux français à la réalisation César Ducasse et Mathieu Peteul dont la Norvège est le pays d’adoption. Alors les français font-ils mieux en matière zombie à l’étranger ?
Lors de son jogging dans les bois, une jeune femme se fait violemment agresser par un homme en combinaison orange. Il lui troue alors le crâne à l’aide d’une perceuse et laisse le cadavre sur place. Étrangement, après avoir été déclarée morte et emmenée à la morgue, la jeune femme se réveille et retourne chez elle où son père, Morten, la retrouve presque inerte dans un état végétatif. Lorsque elle se met à vomir une substance noirâtre, il comprend que quelque chose de grave lui est réellement arrivé. Face à une police incompétente et à un nombre grandissant de victimes, il décide de partir à la recherche du tueur.
Avec un pitch assez ahurissant, Dark Souls est en effet un OVNI parmi les films de zombies. Et pourtant, ce pitch ne contient qu’une partie des surprises que compte le long métrage. La construction du film n’en est d’ailleurs pas moins surprenante ; car si au départ l’histoire s’articule comme un polar, avec dès les premières séquences la première agression et l’intervention de la police, le film tombe rapidement dans le drame familial pour revenir dans son ultime partie au polar, mêlant gore, action et fantastique. Chaque partie du film contient ainsi son lot de scènes assez perturbantes et souvent décalées comme celle où Morten reçoit une amie de sa fille alors qu’il vient juste de plastifier son appartement pour éviter que les vomissements incessants de sa fille ne salissent tout. Ce genre de situation est d’ailleurs mis en valeur par le travail soigné des deux réalisateurs qui n’hésitent pas à adopter des prises de vues réussies à l’image de la scène où la caméra devient les yeux d’une des victimes du tueur.
Mais le plus perturbant pour le spectateur est le message véhiculé par le film. Certes chacun peut interpréter le film de nombreuses façons, mais les deux réalisateurs offrent avec Dark Souls une critique intéressante et originale de l’économie Norvégienne et mondiale (proche de la théorie de la maladie hollandaise). Ce fluide noir que les zombies vomissent symbolise ainsi le pétrole, cet or noir pour lequel le gouvernement norvégien n’a pas hésité à sacrifier des dizaines d’hommes pour effectuer des forages en mer profonde. Ce liquide précieux s’immisce ainsi dans les corps des zombies, par le biais de la perceuse qui représente le forage, et détruit la vie d’innocents à l’image de Morten. Les réalisateurs comparent d’ailleurs l’infection à un cancer qui se propage dans le corps, comme le pétrole le fait dans l’économie mondiale. Ce message sous-jacent permet de rendre le film plus profond et renforce ainsi son ambiance glauque et collante
Toutefois le film compte un certain nombre de défauts. Ainsi des lenteurs ponctuent le récit, certaines prises de vue sont bien trop sombres pour qu’on discerne clairement l’action et les incohérences sont légions. On ne comprend ainsi pas comment Morten, un simple prof de musique, réussit à retrouver le tueur alors que la police patauge dans son enquête. Pire, lorsque Morten se présente à la police avec des photos du tueur, l’inspecteur en charge de l’affaire le congédie gentiment sans prendre en compte son témoignage. On a également assez de mal à comprendre les motivations derrière ces meurtres. Enfin, malgré des effets gores et des maquillages réussis, les courses poursuites et les combats ne sont pas du tout convaincants.
Décortiqué,Dark Souls est criblé de défauts mais l’impression générale qui s’en dégage est inattendue et par de nombreux aspects séduisante. Un film à réserver aux plus curieux d’entre vous.
Dark Souls
Réalisé par César Ducasse et Mathieu Peteul
Avec Morten Ruda et Kyrre Haugen Sydness
Origine : Norvège
Durée : 95 minutes
Produit en 2010
Après avoir fait le tour des festivals, Mimesis: Night of the Living Dead va être édité en DVD au Canada et aux Etats-Unis par Anchor Bay Entertainment le 12 février prochain. A ce titre, le site américain shocktillyoudrop.com a récemment publié un trailer exclusif du film que vous pouvez retrouver à la fin de cette news.
Comme le laisse entendre le titre du film, celui-ci entretient un lien étroit avec La nuit des morts-vivants de George A. Romero. Toutefois cette réalisation de Doug Schulze ne semble pas tenir de la simple régurgitation et imitation de l’oeuvre originale comme avait pu le faire Tom Savini avec son remake en 1990. En effet, Mimesis semble davantage vouloir remettre au goût du jour La nuit des morts-vivants tout en y rendant hommage. Si on peut se questionner sur cette volonté de moderniser le film, celui-ci étant presque intemporel, il faut reconnaître que le pitch est plutôt intéressant et pourrait donner lieu à un bon nombre de scènes amusantes.
L’histoire s’articule autours d’un groupe de sept fans de films d’horreur qui est invité à participer à un jeu de rôle sur les grands classiques de l’horreur dans une ferme isolée. Mais rapidement, le jeu tourne au cauchemar et ils se retrouvent dans une situation identique à celle de leurs héros préférés dans La nuit des morts-vivants.
Si ce genre de pitch est souvent casse-gueule et peut rapidement virer à la comédie ringarde, on peut espérer que la présence d’acteurs connus comme Sid Haid qui incarnait majestueusement le Capitaine Spaulding dans La maison des 1000 morts ou Courtney Gains (Les démons du maïs, Retour vers le futur) a permis au film de ne pas sombrer dans cette déchéance. Certes, les producteurs étaient ravis des réactions du public pendant les festivals, mais à voir les notes qui parcourent le net, il y a de fortes chances que cet hommage à Romero, ne soit finalement qu’un film de plus qui se noiera dans le lot de ceux ayant cherché à lui rendre hommage.
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Dark Souls
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