Nous n’avons pas la prétention que cela soit exhaustif mais, vous le savez, nous aimons vous parler de tous les films de zombies en cours de développement sur lesquels nous tombons. Et, bien souvent, cela nous entraîne à vous parler de films qui semblent, disons le franchement et pour rester dans un lexique zombie, complètement pourris. N’y voyez aucune insinuation pour la suite de cette news, de très bon films pouvant parfois se cacher derrière des images médiocres, qui sait ?
L’auteur–réalisateur James Sharps n’en est pas à son coup d’essai dans le genre puisqu’en 2005, il réalisait Half Dead, un court-métrage avec des zombies plus ou moins conscients. Dans Zombie Boy, son nouveau long-métrage, les zombies seront ainsi de retour mais pas forcément à l’honneur puisque, comme le suggére l’affiche du film, l’intention du réalisateur est avant tout de proposer un western spaghetti marqué par la présence humoristique d’un mort-vivant.
Dans ce long métrage, notre héros, Kyle, ne souhaite qu’une chose : vivre seul, tranquille et loin du monde. Malheureusement, sa paix est définitivement troublée quand il rencontre Max, un jeune homme transformé en zombie par une mystérieuse injection. Ce zombie amateur de bière sera bien vite adopté par Kyle. Mais ce n’est que le début des ennuis, un hasard du destin, amènera Frank, l’un des plus méprisables méchants que ce monde ait porté, à s’intéresser de trop près à Kyle et à ses terres. Frank et son armée de tueurs cagoulés devront rapidement faire face à nos héros qu’ils soient morts ou vivants.
Malheureusement, le faible budget et la première bande-annonce ne laissent pas présager d’un film extraordinaire, plutôt d’une réalisation amateur dont l’unique zombie ne serait qu’un accessoire plus ou moins comique. En tant qu’amateurs de chaires putréfiées, nous pourrions donc très facilement être déçus. De toutes façons, aucune date sortie n’a été annoncée pour le moment, ce qui nous laisse au moins le temps de déguster quelques bons carpaccios avant de devoir ingurgiter ce qui ressemble à un plat de spaghettis trop cuits.
Source : Jamie Sharps