In the Flesh 202, ce que nous en avons pensé

in the flesh zombies

Après son retour la semaine dernière sur les ondes anglaises de la BBC Three, la saison 2 de In the Flesh débarquait hier soir avec son second épisode. Si vous ne l’avez pas encore vu, sachez que vous pouvez le découvrir légalement sur le site de replay de BBC Three.

Hier, nous étions donc heureux de retrouver Kieren et les autres personnages de la série après que le premier épisode a posé efficacement les bases de l’intrigue de cette nouvelle saison. C’est donc sans surprise que la politique et la manière dont les “PDS sufferers” (Partially Deceased Syndrome Sufferers : les personnes mortes-vivantes) sont traités par Maxine, la MP de Roarton, qui est au centre de cet épisode. Et c’est une fois encore avec une ironie percutante que Dominic Mitchell nous dépeint les mesures prises par les vivants pour punir de manière maladroitement dissimulée les morts.

in the flesh travaux

C’est donc plein d’empathie pour les morts-vivants que nous découvrons en même temps que les PDS sufferers de Roarton qu’ils devront faire des travaux d’intérêt généraux afin de rendre à la société ce qu’ils lui ont prise lorsqu’ils n’étaient pas encore médicalisés. L’ironie est ainsi omniprésente que ce soit au travers du petit film de propagande (qui nous rappelle sans mal les films politiques des États-Unis et de l’URSS lors de la guerre froide) ou de la promesse d’obtenir un certificat à la fin de la période de travaux : une chose qui nous semble aberrante mais qui est le reflet même de la société dans laquelle nous vivons où tout doit être contrôlé par des papiers aussi inutiles que nombreux. Voir les morts-vivants au service d’une intrigue aussi originale est un vrai plaisir.

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Parallèlement, l’intrigue autour de l’ULA continue à s’étoffer alors que nous découvrons un monde des morts toujours plus intriguant et inquiétant. C’est d’ailleurs ce côté angoissant de l’ULA et des manigances de Simon qui fait que l’empathie du spectateur passe parfois également du côté des vivants (et probablement pas à cause de la victimisation maladroite de Jem dans l’épisode).

C’est aussi avec plaisir que nous découvrons que le scénario prévoit de mettre réellement à profit les six épisodes de cette seconde saison en continuant à planter les graines de futures intrigues entre les sombres activités et la condition physique d’Amy ou encore l’étrange intérêt de Maxine pour Kieren. Ça promet réellement.

Ce second épisode fait donc une nouvelle fois augmenter la pression à Roarton nous orientant vers un milieu de saison captivant. Malgré un final prévisible, cet épisode n’en reste pas moins une satire politique efficace qui se regarde sans le moindre ennui.

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