Ritz Hôtel,
New-York City.
Le jour où le monde bascula…
Henry ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il était allongé sur le lit de la chambre 205, les mains croisées derrière la tête. Le regard plongé dans l’obscurité de la pièce, il était fasciné par les formes fantomatiques qui se mouvaient au plafond, simples spectres projetés par les phares des véhicules circulant dans la rue. Il espérait secrètement qu’elles l’aideraient à s’endormir, qu’elles finiraient par l’hypnotiser, en vain. Il n’arrivait pas à fermer les yeux.
Il poussa un soupir d’agacement et regarda sa montre. Elle annonçait deux heures du matin. Il alluma la lampe posée sur la table de chevet et s’assit sur le rebord du lit. Épuisé, il se frotta les yeux. Son regard se posa instinctivement sur le minibar de la chambre. Une lampée de whisky l’aiderait sans doute à s’endormir. Il se leva, fit quelques pas quand un hurlement à glacer le sang provenant d’une des chambres voisines résonna dans tout l’étage.
C’était un cri terrifiant, presque animal.
Henry s’immobilisa aussitôt, horrifié. Le gémissement éclata à nouveau.
Que se passait-il ? Qui pouvait bien crier comme ça ?
Il ouvrit prudemment la porte de la chambre et jeta un œil à l’extérieur. Plusieurs personnes avaient entendu les cris. Elles restaient sur le seuil de leurs suites, n’osant pas s’aventurer dans le couloir.
— Vous savez ce qu’il se passe ? demanda un type robuste depuis le pallier de sa chambre.
— Non. Pas du tout, répondit Henry.
— C’est peut-être lié aux émeutes qui secouent la ville depuis quelques heures !
Henry n’était pas au courant. Il n’avait pas regardé les informations de la journée.
— Ils disent que c’est peut-être autre chose ! ajouta une femme, deux portes plus loin.
— Comment ça ?
— Au flash spécial, tout à l’heure. Ils parlaient d’une maladie.
Un autre hurlement retentit brusquement.
L’inconnu baraqué ne pouvait pas rester sans rien faire. Il se hasarda dans le couloir et se dirigea prudemment vers la chambre 213, au bout du couloir, d’où provenaient les mystérieux cris. Les clients de l’hôtel le fixaient tous, soulagés. Ils étaient ravis de voir quelqu’un prendre les choses en main.
Il parvint à la porte et frappa timidement.
— Vous allez bien ?
Personne ne répondit. Il essaya de tourner la poignée mais la porte était verrouillée.
Prévenu par les clients, le directeur de l’hôtel déboula soudain hors de la cage d’escaliers et le rejoignit d’un pas décidé.
— Monsieur Ashford ! Vous êtes là ? s’écria-t-il en tambourinant la porte du poing.
Un nouveau cri résonna et se propagea dans tout l’étage. Le directeur sortit alors son passe-partout et déverrouilla la porte de la chambre. Il l’ouvrit lentement tandis que le type, peu rassuré, faisait quelques pas en arrière.
Elle était plongée dans l’obscurité. Une désagréable odeur de putréfaction envahit brusquement le couloir, obligeant les clients à se couvrir le nez en grimaçant. Le directeur entra et disparut dans le noir sous le regard inquiet d’Henry.
Il fit quelques pas dans la pièce et aperçut une silhouette tapie dans la pénombre.
— Monsieur Ashford… dit-il du bout des lèvres. C’est vous ?
Interpellée par la voix, l’ombre se redressa subitement et se jeta sur lui. Le directeur hurla.
— C’est quoi ce bordel ! s’exclama Henry en s’avançant vers le type resté près de l’entrée.
Il se posta à ses côtés, les yeux plongés dans l’obscurité de la chambre, quand le directeur bondit hors de la pièce et se saisit de son voisin. Il le fit basculer et lui mordit sauvagement le cou en lui arrachant un morceau de chair. Son sang gicla sur le sol. Un mouvement de panique s’empara alors des clients.
Henry empoigna le bras du blessé et tenta de le tirer mais le directeur était agrippé à lui comme un animal affamé. Il releva la tête et poussa un grognement menaçant. Ses yeux étaient cireux, sans âme. Les expressions de son visage avaient changé. Il n’était plus lui-même. Il était devenu quelque chose d’autre.
Henry lâcha le bras de l’inconnu brusquement quand un homme – l’occupant de la chambre 213 – s’élança hors de l’obscurité de la pièce. Voyant la situation lui échapper totalement, il s’enfuit. Le dément jeta alors son dévolu sur une femme qui tentait d’insérer sa carte magnétique dans le lecteur de sa chambre. Elle hurla quand il planta ses dents dans son épaule.
Tout le monde avait fui quand Henry parvint à sa chambre. Il ouvrit la porte, jetant un dernier regard sur le type allongé au sol qui baignait déjà dans une mare de sang. Ce dernier prit alors une grande inspiration, sa poitrine se soulevant comme sous l’effet d’électrochocs, puis il se releva, hagard. Il poussa un râle monstrueux en apercevant Henry qui, dépassé par les évènements, entra en claquant la porte derrière lui.
Que se passait-il ? Il se prit la tête entre les mains en marchant dans la chambre. Ses idées se bousculaient alors que les hurlements se multipliaient.
Il décida d’allumer le téléviseur en espérant trouver une explication cohérente à ce chaos mais toutes les chaînes diffusaient le même message d’alerte.
“Restez chez vous. Barricadez-vous. Ne sortez sous aucun prétexte.” Voilà ce qui défilait en bas de l’écran.
Il saisit alors son téléphone portable rangé dans le tiroir de la table de chevet.
Aucun réseau.
Tout à coup, des cris émanèrent de la rue. Henry se rua vers la fenêtre et vit les mêmes monstres sortir de l’hôtel en hurlant. Ils se répandaient dans toutes les directions. Ils envahirent la rue, le quartier et bientôt la ville entière.
Des hélicoptères survolaient la ville.
Au loin, une explosion se produisit. Puis une autre.
Des flammes s’élevèrent brusquement.
Le monde venait de basculer…
1
Deux ans plus tard.
Posté aux abords d’une route sinueuse longeant un immense ravin, Kenneth, un afro-américain d’une quarantaine d’années, ancien policier, observait avec ses jumelles une petite ville en contrebas.
— Qu’est-ce qu’on a ? s’enquit Sarah en le rejoignant.
— Un petit supermarché au nord de la ville, répondit l’homme de sa voix rocailleuse.
— Des zombies ?
— Non. Ça a l’air désert.
Ils regagnèrent leur véhicule, un crossover blanc garé à quelques mètres.
— Tu fais quoi, là ! lança Sarah au jeune homme assis sur le capot.
Il fumait une cigarette et portait des lunettes de soleil.
— Je profite de la vue !
Dimitri était un jeune homme arrogant, tout juste sorti de l’adolescence.
— Alors ? demanda-t-il en écrasant le mégot.
— Il y a un supermarché, dit la jeune femme en ouvrant le coffre.
— Il est infesté de zombies ?
— Apparemment pas.
Elle prit un fusil à pompe et le rechargea. Elle l’arma puis le reposa.
— Voilà comment nous allons procéder, annonça Kenneth en vérifiant le chargeur de son glock. On laisse le véhicule au sud de la ville et on continue à pied. On entre dans le supermarché, on prend ce dont on a besoin et on ressort sans bruit.
— Pourquoi ne pas se garer devant ? s’étonna Dimitri qui essuyait la crosse de son arme avec un vieux chiffon.
— Parce que le bruit du moteur risquerait d’attirer ces monstres, rétorqua froidement Sarah.
— Je croyais qu’il n’y en avait pas.
— Il vaut mieux prendre des précautions.
Sarah avait vingt-huit ans. Elle attachait toujours ses cheveux blonds en queue-de-cheval et portait constamment un tee-shirt, une paire de jeans et des baskets. Elle voulait être à l’aise, prête à courir à tout instant. Ces années de survie l’avaient transformée. Elle n’était plus cette jeune citadine que les gens connaissaient. Elle était devenue une survivante. Chaque décision l’avait affectée. Chaque affrontement avec les zombies l’avait marquée. Elle en gardait même un douloureux souvenir : une cicatrice à l’épaule gauche. Celle-ci lui rappelait constamment que ces monstres pouvaient surgir de n’importe où et à n’importe quel moment.
— Il est temps ! déclara Kenneth en armant son glock.
Sur ses ordres, ils montèrent dans le véhicule et s’engagèrent sur la route en direction de la ville.
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31 commentaires
Captivantes ces lignes. J’ai hâte de lire la suite.
Ah ! Mon premier commentaire ! Merci d’avoir découvert la série. La suite promet de nombreux rebondissements ! A la semaine prochaine.
je viens de lire le premier chapitre c tres bien vivement la semaine prochaine pour la suite ; a quand le livre ??
Merci pour ton enthousiasmemais le chemin est encore très long et semé d’embuches !
J’espère que tu ne parles pas de moi en parlant d’embuches 😉 En tous cas, si MZC peut être un tremplin pour une édition papier, on aura rempli notre rôle.
Mdr Squeletor ! Tu sais bien qu’après tout ce qu tu fais, je te vous un culte éternel !
Je te vouE…. ^^
Sympa cette entrée en matière. Hate de lire la suite. Un peu tôt pour donner un avis constru tif.
Ditto
Bien , bien , on visualise facilement les scènes …attendons la suite ..
“Je et vouE…” Houuuuuuuuu! Honte à moi ! ça le fait bien pour un mec qui publie ses textes ! mdr
ça arrive même aux meilleurs ^^
En voila un début d’histoire originale….le titre aussi,bien recherché….
Merci heisenbergg. Le titre devait être provisoire mais finalement je l’ai gardé. J’ai bien fait à priori.
Bonsoir,
J’ai bien aimé, l’idée du bond dans le temps est bien trouvé ça te laisse beaucoup de possibilité de scenario
j’ai hâte de lire le prochain chapitre
Je te souhaite beaucoup de réussite
Merci cash. Rendez-vous vendredi pour la suite.
Cher Sebastien,je crois qu’il y a un petit quiproquo là…..
Mon commentaire précédant était quelque peu ironique,mais en aucun cas méchant et gratuit….
J’ai vu et lu tellement de choses sur le sujet(comme beaucoup ici j’imagine),c’est pour cela que je trouve que ce début de récit manque un peu de panache et d’originalité(je suis un peu gonflé de dire ca pour un premier chapitre,evidemment).En ce qui concerne le titre,idem(mais ca,c’est quasi toutes les creations Z,que ce soit sur papier ou à l’écran).Dans tous les cas,je lirai avec intéret l’intégralité de ton histoire,l’idée d’avoir son épisode/chapitre chaque semaine est sympathique.Bonne continuation camarade!
Effectivement, il y a eu un petit quiproquo et je prend ta remarque avec intérêt. Il n’y a aucun problème là-dessus. Chaque critique, bonne ou mauvaise, est bonne à prendre et je te remercie pour ta franchise.
Bonne chance Sébastien, c’est un gros boulot et pour l’instant, je te tire mon chapeau!
fais nous cauchemarder !!!
Merci pour ton soutien.
Salut Sébastien,
puisque tout le monde donne un avis positif, je vais faire partie de ceux qui donneront un bémol.
beaucoup vont dire que je chipote mais bon, je me lance :
En commençant le prologue, ma première réaction fut : “aïe, ça va trop vite!” D’abord, une odeur de putréfaction dans un hôtel, ils doivent pas faire les chambres souvent. Putréfaction = décomposition, donc il faut du temps. Un autre adjectif comme rance, âcre, aurait été plus logique au niveau chronologie. Je chipote? ah bon! 😉
Ensuite, a priori, ça ressemblerait plus à des contaminés qu’à des zombies car le temps d’incubation est celui de “28 jours plus tard” et il n’y a pas de situation de mort cérébrale au vu de l’expérience qu’on a avec le directeur, mordu, contaminé puis agresseur, mais pas passé par la phase terminale de mort cérébrale. Mais bon, pourquoi pas! J’aime autant les contaminés que les zombies.Ça pose pas de problème.
Le problème logique vient plutôt du directeur de l’hôtel qui, à peine mordu par Ashford, se jette en 2 temps 3 mouvements sur le gars baraqué. Donc si une personne contaminée se transforme si vite, comment Ashford a pu être contaminé et avoir eu le temps de rentrer dans sa chambre et de s’y enfermer … et où est celui qui l’a contaminé … pas dans la chambre a priori, puisqu’il n’en sortira jamais. Mais pas dans le couloir non plus puisque le couloir est vide quand les gens sortent de leur chambre et que personne n’est attaqué avant d’avoir ouvert la chambre. Pas logique!
Ensuite, quand le directeur frappe à la porte, Ashford ne se jette pas sur la porte alors qu’il devrait le faire puisqu’ils réagissent au bruit, au vu de la suite. Je comprends qu’il est difficile d’imaginer comment faire ouvrir une porte au directeur avec un client qui tape sur celle-ci, mais bon, c’est ce qui est le plus logique.
Enfin, la réaction des médias me parait trop rapide. Très vite, ils disent que c’est une maladie et surtout, très vite ils disent de rester chez soi. Or pour que toutes les chaînes diffusent le même message (alors qu’elles sont en concurrence) il faut une coordination qui ait été préparée à l’avance (rappelez-vous les préparatifs pour préparer l’épidémie de la grippe H5N1, ça a pris des mois pour coordonner le tout). Tu devrais regarder BFM TV pour voir qu’ils peuvent pas être aussi réactifs. Parler d’émeutes, oui, ça ils feraient (en balançant des vacheries sur les “banlieues” en plus), mais de maladie, c’est trop tôt.
Quant au réseau de portable, pourquoi il n’y en a plus? pas logique! C’est pas un réseau filaire où il suffit effectivement qu’accidentellement un pylône ou une boite de branchement explose pour que la ligne soit coupée. Les réseaux de portable tiennent plus longtemps car c’est par onde que les communications passent et les émetteurs sont sur les toits, ou du moins en hauteur, donc peu accessibles pour être détruits. N’aurait-il pas mieux valu dire que les lignes étaient saturées (vu que tout le monde appelle en même temps)?
Bon j’avoue j’ai trouvé très bien les dernières lignes du prologue, sobres, claires, qui permettent d’imaginer une bonne scène de film avec le héros, avec son reflet dans la vitre, regardant par la fenêtre un flux de contaminés se déversant sur la ville.
Enfin, en conclusion, on finit avec henry coincé dans l’hôtel dans le prologue et au chapitre 1 on est avec Sarah, Dimitri et Kenneth … Il est où henry?
Bon, allez, après tout, je fais partie de ceux qui ont pas adoré “pandémie, l’effondrement”, donc je suis un peu chiant et j’aime pinailler. (Pandémie, l’effondrement vaut pas du tout 10/10, je continue à l’affirmer, et la fin est en décalage avec le début et très nulle). Mais en fait, ce que je cherche dans un bon livre de zombie c’est pas tant la bagarre pour dérouiller du zonzon ou du gore pour voir les humains se faire étriper. Ce que je recherche en général c’est le “réalisme” de la situation plus à même de nous faire flipper et qui me fait dire en fermant les pages “Bordel, et si ça arrivait?” Donc je ne peux que conseiller une chose, prendre son temps sur une action et imaginer si c’est logique et rationnel.
Bon courage quand même pour la suite car après tout, tu as le courage d’écrire quelque chose quand je ne fais que lire passivement … et critiquer!
je lirai donc la suite avec plaisir car je suis fan des feuilletons comme cela existait avant dans les journaux …. mais j’aurai aussi un œil sévère sur la logique !
OULAAAAAAAA! Quel commentaire! Plus long que la publication elle-même!! mdr. Je vois que je dois apporter des éléments. Alors je me lance.
1) Mr Ashford aurait très bien pu se faire contaminer de cette façon. Comme tu dois le savoir, il n’y a pas que les morsures de zombie qui infectent. Il aurait très bien pu être infecté par une personne mal-attentionné (par injection ou autre). Peut-être fait-il partie d’un vaste complot? Qui sait?
2) Concernant la putréfaction rapide du corps, je te rassure, je me suis très bien documenté et j’ai une idée précise du virus auquel on aura a faire. Il trop tôt pour donner plus d’éléments sur le sujet au risque de vous gâcher la surprise.
3) réaction des médias : encore une fois, au risque de trop en dire, je dirais juste : que la contamination s’est peut-être faite petit à petit pour ensuite accélérer…
4) Concernant la disparation d’Henry des radars 2 ans plus tard, je n’ai qu’une chose à te dire : sois patient!
Merci pour ta franchise et encore une fois, sois patient!
Arfff, j’ai été bien remis à ma place, j’avoue. 😉
hum, hum, complot?! 5ème colonne?! mon esprit va travailler. ça c’est un coup des entreprises pharmaceutiques… ou de Roselyne Bachelot!
allez, je dirai plus rien avant le chapitre 12 😀 … soupir … ça va être dur ….
Ta critique est juste, je te rassure. D’autres m’ont fait exactement les mêmes remarques lors de la préparation des publications. Donc, je m’attendais un peu à ce que ça viennent sur le tapis.
The Last Survivors est une série qui sera publié sur le long terme (les 10 épisodes de la saison 1 se termineront aux alentours de mai/juin 2015). Tous les éléments seront donc donné au fur à mesure de l’avancement de la saison, voire même dans les prochaines saisons (si j’ai la chance bien évidemment de continuer…)
J’ai voulu faire une série dans le sens propre du terme. La rapidité est un partie pris que j’ai choisi avant même de commencer l’écriture. Etant une publication hebdomadaire, il faut je pense, aller à l’essentiel pour ne pas perdre le lecteur et surtout pour éviter qu’il oublie ce qu’il a lu une semaine avant (car je suis comme ça! lol). C’est risqué car je suis contraint de zapper sur des passages qui pourraient être important. Mais bon, le rythme me permet justement de “rattraper” un peu ces manquements.
Mais surtout, donne moi ton avis à chaque publication si tu veux. Tout commentaire est important pour moi.
Salut,
je tenais à réagir sur le problème des portables étant dans les télécoms. Pas de réseau, peut être traduit un réseau inexistant ou saturé sur l’antenne relai et le client ne s’en aperçoit pas forcement. Vu qu’il s’agit d’une “urgence” ou la fin du monde je peux comprendre que l’antenne relai soit saturée.
Autre chose que je vois dans certains films/livres/bd, sans surveillance, je ne donne pas 2 semaines à un réseau télécom sans intervention humaine et sans un cas de panne. Et je pense qu’il en va de même pour l’électricité ou l’assainissement de l’eau et même la gestion de la pression de l’eau dans les grandes villes. A chaque fois que je vois un mec allumer quelque chose 1 mois après Day Z, je ne peux qu’imaginer le mec derrière son bureau (Homer Simpson) à la centrale en train de faire se dire “les clients avant ma survie”.
J’ai bien aimé ta critique Kaloup75, bien constructive !
ciao
Merci pour cette précision.
“Seb, c’est bien” tu m’intéresses, “Merci pour ce moment”.
hoooooo non, la vanne trop pourrie….”seb c’est bien”…..il a osé la faire
Elle pas il, pardon…..oups 😉
Aha, Umby merci pour l auto correction. Eh oui mais bon cette allusion n’était destinée qu’aux dinosaures, j’en conclu donc. 😛
je suis donc un dinosaure…fossilisé même ^^
Bonjour bonjour
Tout premier commentaire posté sur ce site (oui, je viens de m’inscrire à l’instant ^^). Je tiens déjà à m’excuser, j’ai tendance à m’emporter quand je commente quelque chose. Bon, globalement, j’ai bien aimé ce début ! Je ne suis pas encore attachée aux personnages (en même temps, normal, c’est encore un peu tôt), mais c’est bien écrit, j’arrive assez facilement à imaginer les scènes pendant ma lecture, même si certains personnages ont pour le moment un visage assez flou
Prologue :
J’aime bien le fait que les clients de l’hotel discutent dans le couloir. C’est con hein (de bien aimer ça), mais c’est un fait anodin qui nous permet d’apprendre qu’il y a des émeutes en ville… Ca permet de poser le contexte de l’histoire. D’ailleurs, après relecture du chapitre, ça me fait un peu penser à [REC], quand tous les locataires se retrouvent en bas pour se demander pourquoi leur folle de voisine pousse des cris comme ça, ou je ne sais plus trop quoi ^^. Sauf que là, ce ne sont pas les pompiers qui viennent voir ce que M. Ashford a pour pousser une gueulante pareille, mais M. le directeur.
Ca m’a fait rire quand Henry se fait courser par M. Ashford, et qu’il laisse la pauvre dame se faire dévorer à sa place ^^. Chacun sa m*rde hein après tout ! Mais c’est tellement humain comme réaction que ça fait plaisir à voir (enfin, lire).
Ah ces portables alors, jamais de réseau quand on en a besoin -_-‘
La fin du prologue, j’imagine facilement les images de L’Armée des Morts, après quand Sarah Polley roule dans sa petite voiture:)
Chapitre 1 :
Un supermarché… C’est simple, j’adore les supermarchés dans l’univers des zombies ! C’est stressant ! Ca n’annonce rien de bon pour eux en tout cas. Ca a l’air désert, mais les apparences sont souvent trompeuses !! Bon, fusil à pompe… Bonjour la discrétion ^^.
Contrairement à kaloup75 ça ne m’a pas gênée de passer du coq à l’âne (désolée Sarah de te comparer à un âne), au contraire, je pense que Henry va croiser ces gens à un moment ou à un autre, et peut-être que ça va nous permettre de comparer leurs manières de survivre à cette apocalypse
La cicatrice de Sarah, une morsure de zombie ? Ou une griffure ?
La façon dont je vois les personnages :
L’inconnu baraqué : le taulard dans les Simpson, avec le tatouage sur le bras
Henry : Henry dans le jeu Silent Hill 4 (bah oui, il a le même prénom, mon cerveau a pas cherché compliqué)
Sarah : Christina Cole
Kenneth : le flic noir barraqué dans L’Armée des Morts, mais avec des dreadlocks (ne me demande pas pourquoi, je ne sais pas !)
Truc qui me turlupine :
Comment M. Ashford a-t-il pu se faire infecter et retourner dans sa chambre d’hotel aussi vite ? A moins qu’il se soit infecter dans sa chambre d’hotel ? Mais dans ce cas, par quoi ? Par qui ?
Je viens de lire la réponse que tu as faite à kaloup, donc, d’accord, je te laisse le bénéfice du doute ^^
PS : Quand je compare l’histoire à des films, je ne dis pas que tu pompes tes idées, que tu plagies (SCANDAAAAALE) ou quoi que ce soit, je dis juste à quoi ça m’a fait penser
PPS : Si ce que je raconte est pas très cohérent et que je passe d’un sujet à un autre sans transition, c’est normal ^^. Je commente en même temps que je fais ma 2e lecture, alors à chaque fois qu’un truc à dire me vient en tête, je le note