Si nous avions dû attendre huit mois le quatrième tome de Revival, ce sont neuf longs mois que nous aurons dû patienter pour découvrir Folie Meurtrière, le cinquième tome du comic de revenants de Tim Seeley, paru le 04 novembre dernier chez Delcourt. Si vous nous suivez depuis un moment, alors vous savez que Revival fait partie de mes “chouchous” notamment grâce à son traitement très original de la figure du mort-vivant. C’est donc avec joie que je suis reparti du côte de Wasau.
“Depuis que les morts ne meurent plus, Dana est très occupée à pourchasser les criminels. Pendant son temps libre, elle cherche à résoudre l’assassinat de sa sœur, M.A. qui, elle, tente de retrouver la trace du père de son enfant à « naître ». Mais plus la quête de revanche de Dana avance, et plus elle s’enfonce au cœur d’une conspiration à grande échelle dont le but est de parquer tous les ranimés.”
S’il n’est pas toujours facile de rerentrer dans l’histoire de Revival, tant elle est complexe, surtout lorsque cela fait des mois que l’on attend la suite, une fois dedans, il est aussi difficile d’en ressortir. Comme pour les autres tomes, Folie Meurtrière est le genre de comic que l’on ne lâche qu’une fois terminé.
Au risque de me répéter, Tim Seeley continue à prouver son talent d’auteur tome après tome. Arrivé à cinq tomes, nous continuons à nous poser bon nombre de questions sans pour autant que l’auteur soit avare en réponses et en action. En fait, le talent de Tim Seeley est, il n’y plus à en douter, de savoir épaissir son intrigue tout en ne perdant pas son lecteur en chemin. Et que dire quand l’histoire prend des dimensions bibliques ?
Autre point remarquable de cette série de comics : ses personnages. Rarement des personnages n’auront été aussi bien construits et crédibles que dans Revival. Ils sont non seulement complexes, tous différents, mais le récit nous aide à tous les comprendre et nous suivons avec intérêt chacune de leurs péripéties. L’alternance entre les personnages reste d’ailleurs toujours aussi organisée avec, comme toujours, un savoir de la mise en scène et un dessin impeccable de Mike Norton.
Pour ma part, après avoir déjà critiqué 5 tomes de Revival, je commence à manquer de compliments à faire à la série. D’une constance remarquable, elle continue tome après tome à dévoiler une intrigue complexe difficilement prévisible et ô combien captivante.
1 commentaire
Effectivement, série ô combien génialissime! Je me suis régalé avec ce tome. En plus la trame s’étoffe et devient complexe/riche.