Elles sont partout ; dans les couloirs du métro, dans les rues, sur vos écrans d’ordinateurs et pourtant, on n’y porte pas toujours une attention suffisante. Les affiches de cinéma sont pourtant l’un des supports de communication qui en dit le plus sur les évolutions des centres d’intérêt, des mœurs, des angoisses et, plus généralement, de la relation que le public entretient avec le cinéma, telles la chromatographie ou le révélateur d’une époque. Colorées, très sombres, mystérieuses, explicites, elles n’ont qu’un but : fournir à qui les verra les clés pour aborder l’intrigue et les thématiques de l’œuvre et, par conséquent, susciter l’envie en stimulant l’imagination. Elles sont une porte d’entrée, un espace entrouvert qui vous attire ou vous révulse en faisant siennes vos joies et vos peines.
Nous avons donc sélectionné 82 affiches de films de zombies soit autant que d’années entre les sorties de White Zombie en 1932 et de World War Z en 2013, et nous nous sommes penchés sur leur contenu afin de voir ce que nous pouvions en apprendre. Pour rendre l’exercice intéressant et réellement constructif, nous avons tâché de mener cette analyse d’un œil neutre, c’est-à-dire en essayant de scruter les affiches tel un néophyte qui découvrirait la figure du zombie et n’aurait qu’une idée vague du contenu des films choisis. Se faisant, nous espérons limiter les biais d’analyse qui pourraient en découler mais nous avons conscience que l’exercice est, d’un point de vue méthodologique, périlleux ; prenez le donc plutôt comme une occasion, simple mais attirante, de découvrir le zombie sous un angle nouveau. En route pour un voyage au cœur des affiches du cinéma zombie.
Hypnose mortelle et aliénation :
Nous commençons notre enquête en 1932 alors que le zombie apparaît pour la première fois sous sa forme vaudou au cinéma avec White Zombie. Deux yeux inquiétants, entourés d’ombres mystérieuses, nous fixent. Entourés par ces yeux hypnotiques et deux mains machiavéliques, qui se frottent en vue d’un mauvais coup, un mot étrange apparaît : “zombie”. Happé par l’inconnu de ce terme, ce sont deux indications de l’affiche qui nous en apprennent alors plus sur ce mystérieux “zombie blanc” : “Avec ces yeux zombies, il lui a ôté tout contrôle” et “Avec son emprise zombie, il lui fait faire tout ce dont il désire”. On comprend alors que ces yeux et ces mains appartiennent à un être probablement maléfique (Bela Lugosi) capable de contrôler une innocente femme avec un pouvoir qualifié de zombie. Mais quelles sont ses motivations et comment s’y prend-t-il ? Serait-il capable d’une forme d’hypnose ? Mystère.
Une autre affiche de White Zombie, vient alors éclaircir une partie de ce mystère. On y apprend que le zombie n’est pas cet homme aux pouvoirs mystérieux, mais la jeune femme, qui telle prise d’une crise de somnambulisme, se déplace bras tendus devant elle, légèrement vêtue : “Elle n’est ni vivante, ni morte… Elle est un zombie blanc”. Le terme zombie renverrait alors à un état : celui d’une dépossession mentale due à l’intervention d’un être sinistre aux desseins visiblement peu louables.
En 1936, le mystère demeure entier. Toutefois, des constantes et des motifs semblent émerger et aiguillent notre esprit vers une première conception du zombie. On retrouve ainsi sur l’affiche de Revolt of the zombies, une construction très similaire à celle de White Zombie avec une figure inquiétante aux yeux rouges et hypnotiques en arrière plan tandis que le premier plan nous laisse découvrir une femme au teint cadavérique et en chemise de nuit. La condition du zombie est donc plus que jamais à rapprocher de celle du somnambule qui ne contrôle pas son corps. De leur côté, ces êtres aux regards mystérieux semblent avoir un attrait certain pour les femmes, un intérêt relevant peut-être d’une forme impossible d’amour comme l’indique l’affiche de Revolt of the Zombies : “La plus étrange des histoires d’amour des 2000 dernières années”.
La même année, l’affiche de Revenge of the zombies marque un tournant et une avancée considérable dans l’identification de la figure du zombie. Ici, plus de femmes hypnotisées, mais une jeune femme nue plongée dans une marmite géante en forme de crâne observée d’un œil avide par un mort-vivant squelettique dont la sombre silhouette se confond avec les pierres tombales du cimetière qui servent de toile de fond à l’affiche. Le zombie n’apparaît alors plus comme le révélateur d’une peur d’une certaine forme d’aliénation, de perte d’intégrité physique et mentale. Au contraire, cette peur est extériorisée, pour être incarnée par cette créature ni morte ni vivante. “Les morts-vivants sont les plus mortels” clame l’affiche. Dorénavant la femme n’est plus la victime d’une sorte d’ensorceleur mais celle d’une monstruosité improbable qui semble en avoir plus après sa chair, pour la cuisiner. Une nouvelle orientation dans l’horreur.
A ce titre, cette attirance du zombie pour le sexe féminin se révèle un motif extrêmement régulier. Toujours montrées dans une situation de détresse, les “femmes-victimes” apparaissent ainsi régulièrement dans les bras de leur agresseur, entre monstre squelettique ou sorte de troll (Zombies on Broadway en 1945, Zombies of Mora Tau en 1957). Toutefois, si les raisons de ces enlèvements restent un vrai mystère, l’apparence toujours horrifique des agresseurs ne laisse guère de doute sur l’horreur de leurs motivations. Cependant, en 1959, I was a teenage Zombie vient contredire cette certitude et révèle un usage différent de la figure du zombie. En effet, comme le fait comprendre le texte de l’affiche (“J’étais jeune, téméraire et amoureux. Puis… J’étais MORT, jeune, téméraire et amoureux”) sur laquelle on retrouve une nouvelle fois une jeune femme évanouie dans les bras d’un zombie (son amoureux dans le cas présent), le zombie ne se résume pas à un agresseur potentiel mais à un héros salvateur. La force de l’amour serait-elle supérieure aux maléfices qui créeraient les zombies ? Le doute continue à planer.
L’analyse de ces quelques affiches, nous laisse donc envisager jusqu’aux années 60, l’utilisation récurrente du terme zombie pour désigner tantôt un être privé de certaines de ses facultés tantôt un mort aux motivations plus ou moins louables. L’utilisation de l’image de la femme, avec un accent sur sa soi-disant fragilité, nous fait voir ce monstre comme l’allégorie d’une force qui s’exercerait sur l’intégrité personnelle de chacun, comme le perturbateur d’un quotidien confortable. Une évolution continue qui mènera le zombie à devenir synonyme d’envahisseur.
L’invasion continue :
Avec ces affiches, on découvrait une réelle proximité entre le monstre et ses victimes. Une proximité physique et spatiale qui révélait une peur de l’aliénation individuelle. Pourtant notre enquête va nous mener vers une nouvelle peur : celle d’une technologie nuisible contrôlée par un ennemi lointain. Nous sommes en pleine guerre froide.
Parmi les affiches choisies, cette nouvelle peur émerge pour la première fois dans Creature with the Atom Brain en 1955. Une créature au crâne visiblement modifié mécaniquement et proche du monstre du docteur Frankenstein, nous observe d’un air menaçant, dans une posture agressive et visiblement cadencée. Le décor, avec ses éléments renvoyant à la science et notamment aux expériences nucléaires de l’époque, nous fait rapidement comprendre que ce monstre n’est rien d’autre que le fruit démoniaque d’une science dérangée. La peur suscitée par cette chose qui “est tout droit sorti[e] de sa tombe” est mise en avant au moyen de multiples artifices parmi lesquels on retrouve une nouvelle fois une femme sans défense, l’utilisation d’une typographie frissonnante et surtout, chose nouvelle, une mention inédite : “Basé sur des faits scientifiques”. Le zombie, ce mort-vivant créé par la science, devient une réalité, une possibilité que la science ne saurait ignorer et, visiblement, le témoin d’une méfiance accrue vis-à-vis des résultats des expérimentations scientifiques. Nous sommes seulement dix ans après les bombardements nucléaires de Hiroshima, l’escalade nucléaire ne fait que commencer, l’ennemi se renforce chaque jour : à l’est.
En effet, d’autres affiches de films de zombies de cette même période se font l’écho d’une véritable angoisse : celle de voir l’étranger, l’inconnu, l’extra-terrestre se doter d’une technologie supérieure capable de détruire la patrie. La technologie et ses résultats désastreux ne semblent plus être la raison première de cette peur. Et pour cause, celle-ci émerge lorsque cette technologie s’allie à d’autres éléments sordides et se retrouve entre les mains de l’ennemi, qu’il brandisse la bannière communiste ou non. Avec une affiche donnant dans le bleu et dans le rouge, Plan 9 from outer space témoigne d’une sorte de paranoïa américaine en mettant en avant des sources très diverses de danger pour l’intégrité nationale : les avions volent en rang serré, des soucoupes volantes planent dans le ciel, des pilleurs de tombes agissent dans l’ombre, une femme inquiétante apparaît, sous le regard d’un cosmonaute.
Dix ans plus tard, ce genre d’images reste d’ailleurs présent, comme les séquelles d’une chasse aux sorcières qui aurait pris une ampleur intergalactique comme nous le laisse entrevoir l’affiche de Astro zombies. On y découvre une créature ressemblant à un squelette munie d’un sabre qui s’en prend, une fois n’est pas coutume, à une femme en détresse. Quelques éléments nous font comprendre que cette chose trouve ses origines dans la science (câbles, éléments métalliques sur le crâne) et qu’elle est contrôlée par un ennemi lointain (boîtier à la ceinture). Cet ennemi semble venu d’une autre galaxie (planètes) mais l’utilisation de la couleur rouge peut difficilement, en 1969, ne pas nous faire penser à l’URSS, tout comme l’usage d’un décor urbain en toile fond nous rappelle la menace nucléaire qui pesait sur les grandes aires urbaines à cette époque. “Découvrez des astro-laboratoires” “Découvrez des mutants violents menacer de jolies filles” “Découvrez des voleurs de corps déments” “Découvrez des transplantations humaines complètement folles”, nous promet le film. Un savant mélange entre peur de l’étranger, de la perte d’intégrité (à différentes échelles : nationale et individuelle) et manipulations scientifiques terrifiantes. En quelques années, le zombie semble ainsi avoir évolué pour se faire le reflet de peur toujours plus vives dans la société américaine.
Dévore-moi :
Alors que la guerre froide ne cesse d’occuper les esprits américains, la fin des années 60 marque un profond changement dans la mise en scène du zombie sur les affiches de cinéma. Si en 1966 on retrouve toujours le motif de la femme victime avec The plague of the zombies, les zombies ont à présent l’aspect de cadavres réanimés assez répugnants et se déplacent en bande. Ils ne se limitent plus à des squelettes presque surnaturels, à des humains dépossédés de certaines de leur facultés ou à des monstres issus de la science : ils sont des cadavres menaçants et repoussants privés de leur individualité au milieu d’une masse informe. Le danger ne vient plus de l’extérieur, il est déjà présent, en chaque être humain. Le zombie n’est plus une menace anecdotique.
C’est d’ailleurs avec Night of the living dead en 1968, que l’on découvre pour la première fois sur une affiche de cinéma les zombies s’en prendre de manière mortelle à l’homme : un zombie dévore un morceau de chair, d’autres tentent de saisir violemment une femme en détresse et le reste du groupe avance sans fin depuis les fonds obscurs de l’affiche. Les motivations du zombie deviennent alors limpides : tuer et consommer. Toutefois, le pendant de cette agressivité flagrante est l’apparition d’hommes qui ne se contentent plus d’être spectateurs de l’horreur mais qui se défendent enfin. Pour la première fois, le thème de la survie est réellement mis en avant. “Ils ne cessent de revenir avec un appétit insatiable pour la chair humaine… Soyez témoins de la lutte entre les morts et les vivants dans un combat acharné pour survivre” : tout est dit. Avec cette affiche on a le sentiment qu’un combat mortel entre l’au-delà et le monde des vivants vient de débuter. Une lutte sans fin entre l’humain et son propre reflet cadavérique, cet être privé d’individualité et motivé par une faim insatiable.
Le zombie transgressif :
Toutefois, les années 70-80 avec la prolifération des films de morts-vivants européens (et donc de leurs affiches) apportent aussi leurs lots de variations dans la figure du zombie. L’Espagne, la France et l’Italie contribuent ainsi à l’imaginaire collectif. Un nouveau style émerge alors, mêlant aspect cartoon et zombies toujours plus décomposés (l’affiche de Zombi 2 en est l’exemple le plus marquant) le tout surfant sur un certain érotisme. Si certains motifs ne changent pas (la femme en détresse par exemple), leur mise en scène dévoile un traitement différent et un changement de thématiques. Le zombie ne semble plus être le révélateur des peurs de son temps mais une figure d’amusement horrifique, le fer de lance d’un divertissement transgressif. Le gore, l’érotisme et l’horreur visuelle sont ainsi présents tout au long de ces deux décennies. Une violence débridée devient ainsi la promesse principale des films de zombies. L’affiche de La noche del terror ciego dévoile ainsi une femme sur le point d’être dévorée vivante, celle de La noche de las gaviotas nous montre un personnage qui va être poignardé alors que celle de Les raisins de la mort présente une femme se faisant littéralement broyer comme un grain de raisin. Parallèlement, à cette notion de “femme-victime” s’ajoute d’ailleurs celle de “femme-objet” dont les corps dénudés peuplent dorénavant les affiches (Une vierge chez les morts-vivants, Shock Waves, L’enfer des zombies, Le lac des morts-vivants) comme si la promesse de violence et d’hémoglobine n’était plus suffisante dans la transgression.
Il faut attendre la fin des années 70, pour qu’un autre motif essentiel, qui sera d’ailleurs le motif principal des années 2000, prenne place aux côtés de la recherche d’une horreur sans limite : l’invasion destructive du genre humain. Le zombie n’apparaît alors plus comme un monstre qui s’en prend à un groupe particulier d’humains dans un espace limité (île tropicale, lac, oasis etc) mais à l’Humanité en général. Les villes, symboles de l’unité du genre humain, deviennent ainsi le théâtre des assauts des hordes de morts-vivants comme si ceux-ci voulaient en chasser ses habitants pour en prendre le contrôle. Comme le laisse comprendre l’affiche de Dawn of the Dead, un nouveau jour se lève sur la planète, une nouvelle ère où les morts, chassés de leur royaume légitime, dominent la surface de la terre. “Quand il n’y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre”. L’affiche de Nightmare City nous dévoile ainsi le royaume des humains à feu et à sang alors que Zombi 2 nous promet même l’invasion de New York.
L’extinction comique du genre humain :
Si les affiches de la fin des années 80 et des années 90 témoignent visiblement d’une multiplication des genres abordés (le danger de la science avec Re-Animator, la comédie avec les morts “prêts à faire la fête” de Return of the living dead etc.), les années 2000 laissent en revanche entrevoir l’évolution parallèle de deux thématiques distinctes : le zombie comique et l’extinction du genre humain.
Du côté du comique, les affiches ne cherchent plus à faire ressortir l’horreur de la situation mais au contraire son absurdité. Celle de Wild Zero nous présente ainsi un groupe de rockeurs en train d’affronter des zombies à coup de couleurs punchy, les héros de Dance of the Dead sont entourés de zombies en pleine soirée dansante dans une mise en scène irréelle, une demi-tête de nazi fraîchement coupée nous “sourit” sur celle de Dead Snow, un anglais au bouquet de fleurs nous regarde au milieu d’une foule de zombies sur celle de Shaun of the Dead tandis que Poultrygeist nous promet même des poulets zombies. De la même manière, les “femmes-victimes” laissent leur place de prédilection à des groupes de survivants plus ou moins excentriques, nouveaux héros de notre temps. C’est notamment le cas sur les affiches de Sars Wars, Last of the living, Doghouse, Zombieland ou encore Zombies of mass destruction qui nous présentent leurs lots de personnages déjantés pour qui l’apocalypse zombie semble un terrain de jeu et un grand défouloir.
Pourtant tout n’est pas rose et d’autres affiches nous révèlent un côté plus sombre de ce qui nous apparaît à présent de manière évidente comme un corps motivé par une faim insatiable de destruction et opérant en très grand nombre : la fin de l’espèce humaine. Certaines affiches se font ainsi l’écho de celles de la fin des années 70, en présentant la menace qui plane sur les concentrations urbaines (Land of the Dead, City of rott, Zombie Diaries 2). Mais les années 2000 vont plus loin et c’est la fin du règne humain qui nous est présenté. En 2002, l’affiche de 28 jours plus tard promet après 20 jours d’épidémie zombie, la dévastation pure et simple du genre humain et prédit que “[nos] jours sont comptés”. Cette annonce trouve un écho d’autant plus fort sur l’affiche du second opus de la saga, 28 semaines plus tard, alors que l’on y découvre deux survivantes entourées de cadavres et de zombies en plein Londres. Pire, I am a legend, va jusqu’à nous montrer ce qui semble le dernier survivant de notre espèce dans un paysage post-apocalyptique très proche de celui de l’affiche d’Autumn ou de The Dead alors que Rammbock déclare que “L’Allemagne est morte”. A ce titre, le point d’orgue de ce mouvement est 2013 avec l’affiche vertigineuse de World War Z, qui présente une destruction démentielle d’un grand centre urbain.
Cette étude des affiches du cinéma zombie nous laisse ainsi entrevoir une figure qui, tout au long d’un peu moins d’un siècle d’histoire, a revêtu de nombreuses formes et s’avère un révélateur des dynamiques de chaque période analysée. De la peur de l’aliénation individuelle, elle est devenue le symbole de l’aliénation d’une époque que tout oriente vers sa propre autodestruction. Et pourtant, cette même figure reste régulièrement tournée en ridicule comme si l’Homme avait aussi besoin d’un échappatoire pour nier la réalité qui l’effraie tant. Le zombie cherche à nous ouvrir les yeux et, pourtant, son horreur continue à nous aveugler.
3 commentaires
Bonjour.
Encore un excellent dossier, qui nous laisse entrevoir nos monstres préférés sous un regard différent. J’y ai trouvé une certaine “fraicheur”. Un regard moins blasé, plus curieux.
Ce dossier est une approche originale et intéressante, et permet, je pense, pour ceux que cela intéresse, une approche de l’évolution du culte du Zombie dans le monde cinématographique.
Encore un grand merci pour tout ce temps passé pour notre seul divertissement et notre plaisir.
Effectivement, dossier plus qu’instructif…à savoir original et novateur.
Ma préférence va vers les affiches sobres…mention spéciale à “Dawn Of The Dead” (of course 🙂 )
et les deux “28…”.
Le prix spécial Z du Président du Jury (ç-a-d moi !!!) ex aquo entre “Une Vierge chez le Morts Vivants” et “Shock Waves, le Lac des Morts vivants” ou l’art d’appâter le mâle béat qui sommeille en chacun de nous…en bref du vrai “trompe couillon”. J’adore ce parfum de nanar ou l’on garde un bien meilleur souvenir des promesses alléchantes de l’affiche que du film lui même.
Bravo.
Non mais quel excellent dossier! Il est intéressant en effet de voir l’évolution du thème à travers les affiches de films. Je suis séduite par les toutes premières, kitsch et old school à souhait. Nostalgique? Pas vraiment car la qualité des films précurseurs n’en sont pas moins limités au niveau… euh effets spéciaux! Ce thème/genre n’est pas nouveau et si l’on peut croire qu’il est tout à fait de l’air du temps, on constate qu’il existait bien avant et qu’il a fait un très long chemin pour en arriver à The Walking Dead, cette si chère série zombiesque. Eh oui, au croisement du film d’horreur et du fantastique le premier film du genre naquit avec White Zombie de Victor Halperin sorti en 1932!