The Last Survivors, Épisode 1 – Chapitres 3 & 4
3
Un Hummer militaire roulait à grande vitesse sur une route jonchée de feuilles mortes. Henry était assis à l’avant. Il se retourna discrètement. Sarah était allongée sur la banquette arrière, toujours inconsciente.
Henry était un homme robuste de trente-huit ans aux cheveux à demi long, châtain clair. Il avait les yeux bleus, marqués par des cernes qui témoignaient de son manque de sommeil. Il avait peur de ce monde. Il ne craignait pas pour sa vie. Bien au contraire. Elle n’avait que peu de valeur à ses yeux. Ce qu’il redoutait le plus, c’était de devoir continuer à faire des choses abominables. Ses choix l’avaient obligé à commettre des atrocités si abjectes qu’elles l’empêchaient de dormir la nuit. Il était tel un vétéran de guerre, hanté en permanence par les esprits des personnes qu’il avait assassinées.
— Il va dire quoi Caïn en voyant la fille ? lui demanda le conducteur, un jeune homme d’une vingtaine d’années. Il ne va pas apprécier !
— Tu voulais faire quoi ? répondit Henry, sévèrement. La laisser se faire bouffer ?
— Bien sûr que non. Mais on devait trouver de la nourriture, pas ramener une nouvelle personne au camp !
— Je sais.
Henry était inquiet. Il savait que le jeune homme avait raison. Caïn n’allait certainement pas apprécier cette nouvelle venue. Il appréhendait sa réaction.
Le Hummer tourna à un carrefour et pénétra dans une petite ville évacuée lors de la propagation du virus. Il emprunta une avenue en slalomant entres les véhicules abandonnés et les corps inertes des zombies gisant sur le bitume. Henry sortit un talkie-walkie de la boite à gant et l’alluma. Il grésilla.
— Ici Henry ! Nous arrivons avec une nouvelle passagère !
— Bien entendu, Henry, répondit une voix sur un ton flegmatique. Nous vous ouvrons les portes. Bon retour à vous !
Le véhicule quitta la ville et s’engagea sur une route cahoteuse. Au bout d’une minute, une immense demeure en brique rouge avec un toit en ardoise apparut. Le domaine était protégé par une clôture en bois haute de deux mètres et surmontée de fils barbelés. Une tour de fortune avait été dressée à chaque coin de la barricade.
Un homme affublé d’une mitraillette tenue en écharpe poussa la lourde porte d’entrée en métal au moment où le Hummer arrivait. Il la referma aussitôt le véhicule entré.
Il y avait du monde dans les jardins, chacun vaquant à ses occupations. Le Hummer se gara devant les immenses marches en béton de la demeure. Henry s’extirpait du mastodonte lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années, le visage ridé et sévère, le rejoignit d’un pas décidé.
— Caïn ! s’étonna Henry en prenant le sac en toile qu’il avait trouvé dans le véhicule de Sarah.
— Paraît que t’as ramené quelqu’un avec toi ! lança nonchalamment l’homme.
Henry hocha la tête.
— Tu connais notre politique. Nous avons déjà du mal à nourrir les nôtres. Accueillir de nouvelles personnes est matériellement impossible !
— Elle allait se faire dévorer par une horde de zombies, Caïn !
— Et alors ! Ce sont des choses qui arrivent ces temps-ci ! Le monde a changé, Henry, et il faudra bien que tu t’y fasses un jour ou l’autre !
— Mais…
— Aujourd’hui, c’est vivre et laisser mourir. C’est comme ça que ça marche ! Tu ne l’as toujours pas compris ?
Il jeta un œil sur la banquette arrière et vit Sarah. Il ajouta en soufflant :
— Ok ! Ça va pour cette fois, Henry. Conduis-la à l’infirmerie qu’on l’examine et fais lui prendre un bon bain. J’ai pas envie qu’elle refile une saloperie aux autres !
Caïn tourna les talons et regagna l’intérieur de la demeure. Le jeune conducteur s’approcha d’Henry et lui persifla :
— Je te l’avais dit.
— Au moins, rétorqua Henry, elle est encore en vie !
4
Sarah paraissait endormie. Elle était allongée sur un lit, médicalisée dans l’une des chambres du premier étage de la demeure. À côté d’elle, sur un chariot à roulettes, se trouvait un plateau en inox avec bandelettes, antiseptiques et scalpels chirurgicaux.
L’infirmière, une femme d’origine asiatique au teint pâle, était assise sur un vieux tabouret en bois, au pied du lit. Elle finissait de bander la cheville de Sarah. Elle enroula une dernière bandelette autour de la blessure de la jeune femme et l’attacha avec une épingle à nourrice. Son regard se posa naturellement sur l’épaule de sa patiente où elle devina la forme d’une cicatrice dépassant légèrement du col de son tee-shirt. Elle se leva et se positionna au-dessus de la jeune femme assoupie. Elle releva délicatement le vêtement et découvrit la marque. Un long frisson parcourut tout à coup son corps.
— Je dois le dire à Caïn ! pensa-t-elle tout haut.
Elle s’apprêtait à sortir de la chambre quand Sarah ouvrit subitement les yeux et se saisit du scalpel posé sur le chariot. Elle bondit hors du lit, plaqua violemment l’infirmière contre le mur et lui colla l’arme sous la gorge.
— Où suis-je ? grommela-t-elle.
— Calme-toi… balbutia l’infirmière d’une voix tremblante. On ne te veut aucun mal.
— Ne me fais pas répéter ou je te tranche la gorge !
Le visage de Sarah était collé à celui de l’infirmière. Cette dernière ressentait la peur de son assaillante. Elle savait qu’à la moindre réponse insatisfaisante, elle lui planterait le scalpel dans la carotide.
— Tu es dans notre campement. Un domaine à quelques kilomètres de la nationale. C’est Henry qui t’a trouvée. Et je t’ai soignée.
— Combien vous êtes, ici ?
— Une centaine. Mais il n’y a que des gens innocents. Nous essayons seulement de survivre !
Sarah inspecta rapidement la pièce d’un regard inquiet et replongea ses yeux menaçants dans ceux de l’infirmière.
— Comment on sort d’ici ?
— Par les escaliers au bout du couloir. Mais tu ne pourras pas franchir le mur. Il est gardé en permanence.
— Ferme-là !
Elle plaça violemment l’infirmière devant elle, comme un bouclier, et sortit de la chambre en maintenant le scalpel sous sa gorge. Ils ne firent que quelques pas dans le couloir quand ils tombèrent nez-à-nez sur deux hommes armés qui venaient d’un autre corridor. Les deux soldats comprirent immédiatement. Ils braquèrent leurs fusils sur Sarah qui se protégeait derrière l’infirmière.
— Lâche-là ! hurla l’un des hommes en agitant son arme. Lâche-là immédiatement !
— Baissez vos armes ! répondit nerveusement Sarah.
— Tu ne pourras jamais sortir d’ici ! lui lança l’autre type. Toutes les issues sont gardées !
Sarah enfonça légèrement le scalpel dans le cou de l’infirmière qui serra les dents. Une larme de sang coula aussitôt le long de sa gorge.
— Posez vos armes, ajouta-t-elle d’une voix ferme, ou je lui tranche la gorge jusqu’aux oreilles !
Les deux hommes comprirent qu’elle ne plaisantait pas. Ne voulant faire courir aucun risque à l’infirmière, ils posèrent lentement leurs fusils sur le sol quand Caïn arriva par derrière et assainit un violent coup de crosse sur le crâne de Sarah. Elle s’écroula.
Furieux, il colla son arme sur le front de la jeune femme encore groggy. Il l’aurait certainement abattue si l’infirmière ne s’était pas interposée en s’exclamant :
— Non ! Ne fais pas ça !
— Elle était prête à te tuer, bordel !
Les deux soldats relevèrent Sarah et lui maintinrent les mains derrière le dos pour l’empêcher de bouger. L’infirmière se rapprocha de la jeune femme et dévoila son épaule.
— Regarde, Caïn !
— Merde ! s’épouvanta l’homme en reculant d’un pas. C’est quoi ça ?
— Une morsure ! répondit l’infirmière.
Caïn fixa la cicatrice avec étonnement.
— C’est impossible ?
— Et pourtant, elle a été mordue !
Les yeux de Caïn s’exorbitèrent. Il avait du mal à comprendre ce qui se passait.
— Qu’est-ce que ça veut dire, putain ? grommela-t-il. Elle devrait être morte !
— Je sais. C’est pour ça qu’il faut que je l’examine, pour comprendre pourquoi elle est toujours en vie !
Caïn souffla. Il n’avait jamais vu de personne survivre à une morsure et, même si l’envie d’exploser la cervelle de Sarah était forte, il savait que l’infirmière avait raison. Il se résigna et baissa son arme. Il dit :
— Ok. Fais ce qu’il faut. Mais je veux être informé de la moindre découverte !
L’infirmière opina de la tête. Elle se tourna vers les deux types et leur ordonna de conduire Sarah au laboratoire. Caïn resta un moment debout, dans le couloir, les mains posées sur la tête.
— Putain ! pensa-t-il tout haut. T’as ramené qui, Henry ?
Fin de l’épisode 1
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12 commentaires pour The Last Survivors, Épisode 1 – Chapitres 3 & 4
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J’ai regardé les autres commentaires avant de faire le mien. Du coup, je vais faire parti des gens qui n’aiment pas. Le début m’a l’air d’être un trop standard mais le coté feuilleton est intéressant.
Par contre, ce que je n’aime pas, c’est le style. Alors, évidemment, c’est assez subjectif. Même si les descriptions courtes donnent beaucoup de dynamisme au récit, je les trouve parfois (souvent) peu utile ou mal positionnée. En fait, ça me fait plus penser à la lecture d’un scénario de jeux de rôle qu’à un roman.
Après, la lecture de The Strain m’avait donné le même ressenti, mais l’histoire avait réussi à me captiver suffisamment pour acheter les 2 livres suivants.
Donc, bonne continuation. Je te redirai ce que j’en pense d’ici quelques mois.
Merci pour cet avis sincère. Concernant le style, je voulais que le lecteur ait l’impression de regarder une série télé et pas de lire un roman. Je suis désolé que ça ne t’ait pas plu. J’espère que la suite te fera changer d’avis.
Oui, on aime ou on n’aime pas, moi c’est un des éléments majeurs qui expliquent pourquoi je suis et je te lis. Chapeau car je n’aime pas lire et là ça passe crème!
J’aime pas du tout cette Sarah, on lui sauve la vie et comment elle les remercie? Je sais qu’en de telles circonstances on ne peut se fier à personne mais elle devrait quand même utiliser deux minutes cette chose mollassonne que lui ont sauvé les autres appelée “cerveau” : elle est propre, soignée et pas attachée, c’est généralement plutôt un bon signe…
Si elle n’était pas immunisée je dirais volontiers “balancez-là de l’autre côté du mur et basta” mais bon, elle semble avoir une utilité donc on fera avec sa paranoïa.
Très bon chapitre en tout cas, j’adore quand ce que je lis me donne envie soit de sourire soit de m’énerver après quelqu’un.
Elle semble agir comme Jack Bauer®
Depuis le début,on a vu et revu ces situations…
L’argument “série littéraire” est totalement fumeux pour moi,tout bon roman est construit comme une saison de série et vice versa…ou alors fallait faire un story board….pas content!!!!
Houlaaa! J’ai réveillé le heisenbergg pas content!! Tous aux abris!! mdr
Je peux comprendre que les situations te paraissent vu et revu. Mon idée : faire une histoire cohérente avec le genre et avec ma perception du genre. Le truc, c’est de déconnecter son cerveau 10 min, de passer un agréable moment, et de reconnecter son cerveau. ça ne va pas plus loin.
Et pour l’argument de la “série littéraire”, je passerai la-dessus…
Attend avant de répondre… Je vais me cacher!!! mdr
j ai lue mais je ne comprends pas tres bien mais j aime lire se que tu ecris car ton imagination est debordante je me demande ou tu vas chercher tout ça mais c est tres bien continu comme ça et tu iras loin j attends la suite
Je suis désolé Seb, tu vas surement me trouver un peu dur.
Jusqu’à présent, j’ai fait preuve d’une certaine bienveillance dans mes avis, je préférais attendre de voir avancer le récit un peu plus pour donner un avis.
Évidemment, je ne suis pas critique littéraire donc mon avis n’aura que peu de valeur. Mais en bref voila ce que je pense après avoir lu ces 4 premiers chapitres.
l’histoire : rien de bien original pour le moment (mais c’est un peu tôt pour juger), mais on peut reprocher que ça aille un peu trop vite. En 4 chapitre, on a déjà vu pas mal de perso et presque autant se faire tuer. Sans parler du fait que la miss avec la morsure fait “déjà” son apparition. Un peu tôt pour révéler un tel élément clé je trouve. A voir ensuite, tu peux nous réserver de bonnes surprises.
le style : alors c’est là que je vais être le plus méchant. C’est honnêtement pas terrible. Quelqu’un a dit plus haut que ça faisait description de jeu de rôle, je crois qu’effectivement c’est la meilleure comparaison que j’aurai pu donner. (qu’ on ne se trompe pas j’adore le jdr, mais une description orale de 1min faite aux joueurs pour décrire une situation n’aura jamais la richesse de celle que l’on peut trouver dans un livre).
Bref, c’est haché, c’est synthétique, on saute d’une scène à l’autre comme un story board sans continuité réelle et finalement ça fait fouillis.
A voir pour la suite, malgré tout. Et courage, ce n’est pas facile d’écrire (j’en serai bien incapable )
J’attendais ta critique, Umby… et je savais que j’allais être crucifier!!! mdr.
The Last Survivors n’est pas un roman! Le style est voulu ainsi, haché et épuré (je sais, je me répète mais je ne suis plus tout jeune!!!lol) Comme Trixie l’a dit plus haut : ‘soit on aime, soit on aime’. Toi, tu n’aimes et j’en suis désolé. J’espère que tu continuera quand même à suivre la série.
Pour ce début qui manque un peu d’originalité… Je plaide coupable! C’était un passage obligé pour pouvoir amorcer l’histoire de TLS. Je suis persuadé que la suite, et notamment le chemin que vont emprunter les personnages, peut te réserver quelques surprises…
bigre, ai je donc la réputation d’être si méchant que tu sois persuadé que j’allais forcément te crucifier ???
quoi qu’il en soit, je ne comprends pas que tu dises que tu n’écris pas un roman.
le fait que ton histoire soit publiée comme un feuilleton chaque semaine n’enlève rien au fait que c’est un roman (à épisodes). Conan Doyle a publié Sherlock holmes ainsi, tout comme R.howard pour Conan ou Lovecraft pour cthulhu etc…
Et le style des auteurs sus-nommés n’a rien de haché ou d’épuré.
Je respecte que ce soit ton choix si tu l’as souhaité ainsi. Après, ce n’est pas la forme littéraire que je préfère.
Malgré tout je pense que même en voulant garder l’aspect rapide le style pourrait être “meilleur”. A l’image des “chroniques de l’armageddon”, dans lesquelles l’auteur, bien que gardant un style simple, au format journal intime (pour les vol 1 et 2) y fait preuve d’une efficacité que je ne retrouve pas dans ton texte.
En ce qui concerne l’originalé du récit, comme je l’ai dit plus haut, c’est bien trop tôt pour en juger. Certains excellentes histoires mettent parfois du temps à se mettre en place. Je ne doute pas que tu vas nous surprendre, tout au moins je l’espère, car il est devenu difficile de faire des choses vraiment novatrices dans le registre du Z, compte tenu de la multitude de romans et de films sur le sujet.
cordialement.
Chapitre 3 : Bon, Caïn n’a pas vraiment l’air commode, mais ça peut se comprendre. Il cherche jusque à protéger ses gens. Et, au final, il n’a pas trop crié après Henry, je m’attendais à pire ^^
Chapitre 4 : J’aime beaucoup les descirptions que tu fais. Rien que la chambre « d’hôpital » de Sarah. C’est bref, mais j’arrive parfaitement à visualiser la pièce !
Soit Sarah a eu un coup de chance d’empoigner un scalpel du premier coup (d’ailleurs, madame l’infirmière, laisser un scalpel à portée de main d’une nouvelle venue dont on ne sait rien, ça n’est pas ultra intelligent), soit elle faisait semblant de dormir et avait déjà inspecté la salle quand l’infirmière avait le dos tourné.
En tout cas, elle réagit un peu… Brusquement (bon okay, elle ne sait pas où elle est, mais c’est pas avec ce genre de comportement qu’elle se fera de nouveaux amis >.<)
Subtil interrogatoire afin d'informer brièvement le lecteur de l'endroit où évolue Henry
Je pense que Sarah n'est pas sortie de l'auberge : /
En tout cas, très bon premier épisode, assez prenant, et plein de surprises (déjà pas mal de mort à ton actif ^^)
Après, je ne suis pas une experte littéraire, loin de là. Mais j'avais l'habitude de lire pas mal de fanfiction sur internet, c'est peut-être pour ça que ton style me dérange beaucoup moins (voire pas du tout) par rapport à d'autres lecteurs.
On commence à en apprendre un peu plus sur Henry, sur la façon dont il se voit, et on comprend qu'il a du faire des choses pas jolies jolies durant ces deux années d'enfer.. J'ai hâte d'en apprendre plus sur lui, il m'est bien sympathique ce petit homme !
Caïn aussi a l'air intéressant. Je l'imagine un peu comme Timothy Omundson dans Jericho.
Par contre, je rejoins un peu umby-24, l'histoire avance vraiment vite ! Bon, après, je vais pas m'en plaindre, j'ai suffisamment pesté contre the Walking Dead l'année dernière parce que ça trainait en longueur. Mais c'est dommage de déjà dévoiler que Sarah s'est faite mordre. Après, j'ai lu un de tes commentaires sur un des chapitres précédents qui laissait présager que tu nous réservais de belles surprises, alors moi, je te suis les yeux fermés, et je me laisse emporter volontiers par ton histoire
PS : « Il ne craignait pas pour sa vie. Bien au contraire. Elle n’avait que peu de valeur à ses yeux. » Il m'a fait mal au cœur…
PPS : Oui, mon commentaire est complétement décousu… Un peu comme moi aujourd'hui ^^
PPPS : Tu as de la chance d'avoir de vrais lecteurs comme kaloup75 ou umby-24 (et d'autres, mais je ne vais pas lister tout le monde) qui te donne de réels avis constructifs, et qui te permettent de défendre ton point de vue tout en acceptant ceux des autres