Hier soir, avec le troisième épisode de la seconde saison d’In the Flesh, nous arrivions à la moitié de la saison là où la première se terminait. Il nous reste donc autant d’épisodes de la série de morts-vivants de la BBC Three à nous mettre sous la dent avant de lui dire “au revoir” ou “à bientôt”. Le précédent épisode nous ayant particulièrement plu avec son ironie omniprésente, nous avions hâte d’en découvrir la suite (vous pouvez la voir légalement sur le site de la BBC Three).
Là où l’épisode précédent nous proposait de découvrir comment les vivants décidaient de traiter les PDS Sufferers (les morts-vivants), celui-ci retourne au côté plus intimiste de la saison 1 en s’intéressant tout particulièrement à trois personnages : Freddie, Jem et Kieren.
Malheureusement, pour une fois, le résultat n’est pas à 100% au rendez-vous. En effet, l’épisode souffre de quelques passages assez mous où même le destin, aussi tragique soit-il, de certains personnages ne nous intéresse guère. C’est notamment le cas avec l’histoire de Freddie. Sans être intrinsèquement mauvaise, j’ai personnellement eu du mal à m’y intéresser réellement et l’ai regardée d’un oeil passif, ce à quoi je ne suis pas habitué avec In The Flesh. Heureusement, sa conclusion relève le niveau avec un scène assez bien pensée.
Du côté de Jem, même constat que depuis le début de la saison. Ses traits dépités avec son air de Dobby dans Harry Potter commencent à me lasser d’autant que l’ajout d’une histoire d’amour à son intrigue, déjà pleine de pathos, risque de révulser mon estomac fragile dans la suite.
Fort heureusement, la réalisation reste de qualité et le scénario autour de Kieren intéressant et malin. Nous découvrons ainsi un jeune mort-vivant oscillant entre faire ce qui est attendu de lui par les autorités et accepter sa nature de mort. Sa relation avec Simon, l’un des envoyés du prophète des morts de l’ULA, évolue d’ailleurs de manière particulièrement réaliste mais je ne vous en dis pas plus.
Avec un final vraiment surprenant, cet épisode n’en reste pas moins l’un des moins captivants de la série. Il nous n’empêche pour autant pas d’avoir envie de découvrir la suite avec un certain intérêt.