Chez les Le Quesnoy, le lundi c’est ravioli, dans le monde Z c’est The Walking Dead. Nous allons donc revenir, comme lundi dernier, sur l’épisode de la semaine de The Walking dead et vous dévoiler les images du prochain épisode à la fin de la news. Pour ceux qui veulent éviter les spoilers vous pouvez cesser la lecture, pour les autres ça se passe dans la suite.
On se plaignait la semaine dernière de l’inutilité de l’épisode et on regrettait vraiment le rééquilibrage artificiel dans les armements. On se retrouvait avec le groupe de Rick armé jusqu’aux dents et prêt à en découdre. Malheureusement on se retrouve une fois de plus avec un épisode où l’action stagne et où le blabla prend le devant.
Toutefois, il faut avouer que se retrouver dès le départ avec une négociation entre le Gouverneur et Rick était plutôt habile pour surprendre le téléspectateur d’autant qu’Andréa est rapidement placée sur la touche ce qui nous évite d’avoir à la supporter trop longtemps en tant qu’arbitre. On attendait la confrontation entre les deux avec impatience et on y est. Pourtant, elle ne prend pas la forme que l’on attendait et il ne fait, dès le départ, aucun doute que les deux ne s’entendront pas, que le Gouverneur fera une ultime proposition à Rick qui, sachant que le Gouverneur n’est pas fiable, s’empressera de ne pas accepter. Du coup, leur débat perd tout intérêt tant il manque d’intensité ; et le téléspectateur ne peut qu’espérer que Merle et Michonne débarquent avec des arguments tranchants et percutants : perdu, faudra encore attendre pour ça. De plus, on a du mal à comprendre pourquoi le Gouverneur n’a pas agi avant s’il est au courant pour les armes de Rick, ça doit être son côté masochiste.
On retiendra toutefois, deux trois scènes sympas comme celle où Daryl et Martinez finissent par faire amis-amis alors que leurs chefs respectifs s’embrouillent. Cette scène montre à quel point les décisions de Rick et du Gouverneur peuvent sembler stupides et à quel point la situation dans laquelle les deux groupes se sont retrouvés est absurde. De la même manière, il est plutôt agréable de voir comment Glenn évolue en l’absence de Rick.
On se retrouve donc avec un dilemme intéressant : sacrifier Michonne pour sauver les autres ou se battre, mais on se doute bien que Rick ne va pas abandonner Michonne, au pire, il le fera et, rongé de remord, ira la sauver avec la cavalerie. Alors que l’épisode précédent avait servi uniquement à redonner des armes au groupe de Rick, celui-ci sert simplement à le dédouaner des conséquences dramatiques de la future guerre en montrant qu’il n’est pas si mauvais puisqu’il a essayé de négocier et que le Gouverneur est une belle garce qui ne respecte pas sa parole (comprendre : il est légal de l’abattre). Bref, on en est toujours au même point, à attendre que ça explose.
Les premières images de “Prey”
9 commentaires
Au point où j’en suis, voici ce que j’ai compris de l’épisode, du moins à la fin (Pareil, alerte SPOILERS toussa toussa) :
– Le Gouverneur veut la prison. Il nous veut tous morts. Préparez vous à une guerre.
[Plus tard, avec Herschel]
– Le Gouverneur m’a proposé une alternative : lui donner Michonne pour sauver le groupe. Il faut juste qu’ils soient tous effrayés de mourir… [- Oh ils le sont] -… pour concevoir l’idée. Tu aimerais sacrifier la vie de tes filles pour Michonne?
Du coup, cela m’étonnerais effectivement que Rick ait, pour le moment, l’idée de sauver Michonne 😉
Anyway, le début de l’épisode était surprenant “Mais qu’est-ce qu’ils foutent là” (dans le bon sens du terme), et ça a été encore mieux lorsque j’ai compris qu’il était venu le temps de la fameuse rencontre Rick/Gouverneur. Je ne vais pas vous refaire l’épisode, sauf que, comme cité dans l’article, y’a des perles positives à signaler : les espèces de parallèles entre Hershel et le jeune scientifique ; celui de Daryl et Martinez, quelques zombies quand même dans l’épisode hein (on nous évite une saison 2-bis sans l’ombre d’un seul mort-vivant), et ce fameux dialogue de fin où on comprend que Rick doit manipuler son propre groupe, afin de le sauver (et de livrer mam’zelle couteaux pointus au camp adverse)
Dans l’ensemble, tout comme le précédent épisode, je suis satisfait. Pourquoi ? Parce que les choses progressent. Je veux dire, ce n’est pas comme si on passait 10 épisodes à chercher une gamine dans une %&!# de forêt… Non, faut bien une évolution dans l’histoire. Personnellement, dans l’épisode précédent, ils auraient attaqué direct Woodbury, j’me serais posé des questions “Mais leur arsenal, il vient d’où ? Oo ” étant donné qu’il étaient pratiquement HS. Chercher de la bouffe, chercher des armes et munitions, défendre son camp contre les zombies et, surtout, contre les autres vivants, de mon point de vue, on revient à des fondamentaux.
Alors, certes, il n’y a pas eu de grande bataille entre les deux. Mais faut-il absolument qu’un épisode de TWD ait des tirs de flingues et des morts à tout va pour qu’il soit réussi ? Hum…
La réunion était sous la bannière “sans armes, violence, et coups de feu”, chacun des parties a respecté sa parole… sans pour autant arrêter de se méfier. Au final, chacun cherche juste à défendre ses intérêts, son groupe, et à sauver son bout de viande. Cela ne veut pas forcément dire qu’ils sont dénué de tout respect envers l’ennemi, même en temps de zombie.
Au final, je suis assez satisfait de ce que j’ai vu. Certes c’était très “discussion”, mais “discussion qui fait avancer les choses”, sans compter les parallèles à la grande réunion. Un épisode que j’ai apprécié regardé, voyons voir si ça continue lundi prochain… o/
Le Gouverneur ultra sadique et méchant…passe un temps fou à discuter…oulalala il avait caché un glock sous la table…quelle tension…Là on met 3 zombies manière (c’est quand même une série de zombies…)oulala quelle tension…euh en fait non. Glenn est pas content…en fait il va faire des galipettes…après avoir découpé du grillage (grillage très efficace contre les balles). (euh…on nettoierait pas un peu la cour de la prison y’a genre des zombies à 20 mètres… Rick nous sort son grand jeu d’acteur du type pris le cul entre deux chaises.
Un épisode majeur qui a fait énormément avancer le débat…Y’a deux camps et ils ne s’aiment pas. Va falloir un peu se sortir le doigt à un moment donné, la BD est bien loin…
Un épisode 13 tout à l’image de la saison 3 :
le tracé de l’électroencéphalogramme d’un macchabée, que tente de réanimer un valeureux
secouriste à grand coup de de décharges électriques… 40 mins de pelloch insipide et sans saveur, et qq séquences fugaces d’un intérêt plus zombiesque.
Plus les saisons passent, plus le massacre orchestré, organisé avance.
Ça fait bien longtemps (une saison 1/2 au moins) que les aficionados de la BD ont fait leur deuil d’une “adaptation” correcte. Ici elle ne sert que de support, en piochant par ci par là des situations, de personnages, des lieux, des trame narratives, tout en oubliant le principal,
Une bonne histoire.
Un peu comme si StarWars était adapté par les Studios Disney…. 🙂
Ceci ne s’adresse pas seulement à l’auteur, mais aussi (et surtout) aux commentaires qui suit l’article)
Analyse superficielle (déjà de réduire l’épisode 12 à un simple réarmement est risible).
L’impression de lire une critique copié (mais traduit) mots pour mots des messages de nombreux trolls qui sévit sur les forums américains.
Tout d’abord, je ne comprends pas encore l’acharnement de certains fans de la BD qui se plaignent du manque de rythme, des nombreux blabla et absence prolongé de zombies (comme si cela était irrémédiablement péjoratif) de la série : vous décrivez en tout point l’oeuvre graphique de Kirkman. Si la série a des défauts, ce n’est pas là qu’ils se trouvent. Y a-t-il encore des gens qui croient que cette “oeuvre” a comme sujet principal les zombies? Ceux-ci sont seulement un prétexte alors ceux qui attendent le zombiefest risque d’attendre longtemps. Pour des néophytes je pourrais comprendre mais pour ceux qui connaissent l’oeuvre d’origine c’est plutôt faible…
L’analyse est superficielle parce qu’elle met en relief seulement quelques anecdotes inutiles de l’épisode sans se pencher réellement sur le fond des enjeux. Ce n’est pas l’épisode qui est inutile mais vous (et d’autres) qui simplifiez son analyse à la plus simple expression, juste pour nous prouver que l’épisode était vraiment plat et sans substance jusqu’à l’assaut final tant attendu… qui risque surement de vous donner un goût amer puisque cela m’étonnerait beaucoup qu’elle soit à votre satisfaction d’après vos attentes des 13 derniers épisodes.
Peut-être que l’évolution psychologique des personnages, les enjeux moraux auxquels ils font face ne vous intéresse guère, ce qui expliquerait cela. Peut-être que la qualité d’écriture de la série est inférieur à votre niveau intellectuel… ça se pourrait parce que ce n’est quand même pas un chef-d’oeuvre. Mais si c’est bien le cas, utiliser donc cet intellect supérieur pour faire une analyse en bonne et dû forme des défauts scénaristiques de l’épisode au lieu de souligner superficiellement des scènes qui sont sympathiques certes mais qui sont loin de l’enjeu principal.
MZC est heureux de fêter son premier troll. Comme on pouvait s’y attendre, il s’agit d’un troll TWD.
Ce que j’adore avec les trolls, c’est qu’en plus de déverser leur venin, ils accusent toujours les autres de faire ce qu’eux-mêmes ne prennent pas le temps de faire. Si mon analyse est superficielle que dire du commentaire précédent ?
Je vais quand même prendre le temps de répondre point par point. En tant que fan de la BD, non je n’attends pas que la série soit un copier/coller et non je ne veux pas qu’elle devienne un massacre permanent de zombie. D’ailleurs je n’ai pas critiqué l’absence de zombies puisqu’au contraire j’ai été plutôt content de voir que leur petite négociation a été interrompue par l’arrivée de quelques zombies ce qui permet de rappeler ce qu’est la véritable menace. Tout est une question de dosage : travailler la psychologie des personnages tout en maintenant une tension perpétuelle liée aux zombies. Je tiens d’ailleurs à rappeler que Scott M Gimple a indiqué que dans la saison 4 il voulait faire des zombies une menace plus importante, ce qui est une bonne chose.
Ensuite, si nous mettons en avant des passages anecdotiques, c’est peut-être tout simplement car ce sont les passages les plus crédibles. Des hommes des deux camps qui s’entendent devant l’absurdité de la situation, un homme qui est immoralement (ou peut-être est-ce amoral) abandonné sur le bas côté par Rick (alors que Daryl lui, le redneck badass, va sauver des pauvres gens…), cela donne du sens à leur action, à ce qu’ils sont.
Enfin, je pense qu’on est tous d’accords pour dire que l’intérêt de The Walking Dead se sont ses personnages, les choix moraux auxquels ils sont confrontés. Mais le problème avec la série c’est que toutes ses situations sont vidées de sens. Certes le dilemme en lui-même est intéressant : sacrifier Michonne au profit du groupe ou risquer la vie de ceux qu’il aime. Mais sa résolution sera bancale.
En toute logique, il pourrait l’abandonner. Il ne tient pas elle, pas plus qu’à l’homme qu’ils abandonnent sur le bas côté, donc il pourrait très bien la sacrifier au profit du groupe, surtout que le Gouverneur n’irait pas se vanter auprès d’Andréa d’avoir découpé sa copine. Mais faire cela, signifierait-il qu’ils auront la paix ? Qu’ils iraient ensemble cueillir des fraises des bois main dans la main ? Non car le Gouverneur, tel qu’il est dans la série, est une grande gueule hypocrite, qui bien évidemment (et ils ne sont pas gênés pour nous le faire savoir) ne tiendra pas sa promesse. Donc forcément la série ira vers la confrontation finale que Rick remportera (avec des dommages collatéraux) d’autant que le public américain veut la mort du Gouverneur (il n’y avait qu’à voir le public du Paleyfest qui réclamait sa tête…). Donc on a deux choix, soit Rick est convaincu par Hershel et abandonne Michonne et il se rend vite compte de son erreur, soit il fonce dans le tas. Dans tous les cas ça finira en grosse bataille (qui effectivement a peu de chances de nous surprendre). Donc, oui il y a des enjeux moraux intéressants, mais The Walking Dead c’est un peu la copie du cancre de terminal en philo… il surfe sur des jolies et grandes idées mais n’étaye pas sa copie d’arguments et d’exemples valables. Ici, on a de jolies situations, mais des personnages pas forcément adaptés (je parle du Gouverneur), des réactions peu logiques et surtout des impératifs scénaristiques qui faussent le jeu.
Donc, oui en tant qu’être à l’intellect inférieur, je continue à défendre ma position selon laquelle le scénario est tout tracé : donner des armes à Rick pour rééquilibrer les forces, le faire passer pour le mec sympa qui ne sera pas responsable du carnage final, foncer dans le tas.
Signé l’abruti superficiel 😀
[Quote (je sais, cette balise n’existe pas, mais faites genre que vous comprenez que je cite mon prédécesseur 😉 )]… leur petite négociation a été interrompue par l’arrivée de quelques zombies ce qui permet de rappeler ce qu’est la véritable menace.[/quote]
C’est un peu une question de point de vue, en fait. D’après les quelques films et jeux auxquels j’ai joué, j’aurais plutôt tendance à dire que, dans une apocalypse zombie, les pires ennemis que l’on pourrait trouver sont les autres hommes justement. Un peu comme dans le jeu Hordes.fr, d’autres joueurs ne vont pas hésiter à vous laisser crever. Je comprends donc un peu l’effet “toile de fond” que représentent les zombies dans certains épisodes, au profit d’une menace humaine.
Mais qui dit “toile de fond” ne dit pas “totalement absent” non plus 😉
Heu Galine, stp, toi pouvoir reprendre en mots simples ton long discours ? j’ai pas tout compris.
Rooh,Karl,il semblerait en fait que toi et moi ne soyons que peu sensibles au côté “plus belle la vie”. de TWD. Personne n’a dit attendre l’assaut final qui est cousu de fil blanc (sans vouloir critiquer hein bien sur)mais l’épisode a vraiment approfondi les personnages?La situation a évolué? (52 minutes pour faire un marché bidon…)Et oui il est important de défendre une oeuvre originale quand son adaptation nous laisse pantois et déçu dans nos attentes légitimes.
L’enjeu principal est la survie,comme on laisse un homme crever sur le bord de la route à quoi bon discuter avec un homme que l’on sait prêt à tout pour vous détruire si ce n’est meubler un épisode? Du coup les anecdotes deviennent plus intéressantes que la trame principale car elle touche plus à la survie qu’une discussion qui verse vite dans le pathos après de longs regards à la western spaghetti.
Merci drexl, C’est en substance ce que j’aurais pu dire si j’avais suffisamment de capacités intellectuelles ET émotionnelles… 🙂